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Schumacher : deuxième opération, "légères améliorations" et "situation mieux contrôlée"

Glenn Ceillier

Mis à jour 31/12/2013 à 17:49 GMT+1

Les neurochirurgiens en charge de Michael Schumacher à Grenoble ont indiqué que l'ex-pilote avait subi une deuxième opération dans la nuit de lundi à mardi et que celle-ci avait débouché sur une "légère amélioration" de son état.

Die Ärzte von Michael Schumacher

Crédit: Imago

La prudence reste de mise. La conférence de presse organisée ce mardi offre cependant une petite lueur d'espoir. Si Michael Schumacher reste dans une "situation critique", elle vient rompre avec les informations alarmantes qui s'enchaînaient depuis son accident de ski dimanche. Trois points sont à en retenir :
  • Une nouvelle intervention chirurgicale a été pratiquée hier soir après un scanner qui a permis cette opération.
  • Suite à cette intervention, la situation est "mieux contrôlée" que lundi et il y a des "signes de légères améliorations".
  • La situation est cependant encore critique. Schumacher "n'est pas encore hors de danger" et reste dans un "état fragile". Tout peut encore aller très vite dans un sens comme dans l'autre.
Les neurochirurgiens du CHU de Grenoble pèsent chacun de leurs mots. Il ne faut pas créer de faux espoirs. Michael Schumacher n'est pas sorti d'affaires, loin de là. Toujours placé en hypothermie, sous coma artificiel, l'ancien pilote de F1 est encore dans une situation "fragile" et "critique" comme l'a précisé le chef du service de réanimation, le Pr Jean-François Payen. Mais il y a quelques nouvelles moins alarmistes. "C'est un peu mieux qu'au début. Mais il faut rester réaliste", a résumé le professeur Saillan, venu en ami et qui dirige aujourd'hui l'Institut du cerveau et de la moëlle épinière.
"Il y a encore beaucoup de chemin"
Lundi soir, son état a ainsi offert l'opportunité d'effectuer une deuxième opération qui a duré deux heures et a permis d'évacuer un hématome au cerveau. L'intervention s'est déroulée de manière "correcte et satisfaisante" selon le Pr Payen. Et mardi matin, "le scanner a montré des signes de légères améliorations." Grâce à cette intervention, les chirurgiens peuvent ainsi dire que "la situation est mieux contrôlée que lundi". Ils ont surtout "gagné du temps dans son évolution." Un temps précieux dans ce genre de cas.
Pour autant, l'équipe médicale n'a cessé de rappeler que rien n'était définitif. Aucun pronostic n'est encore envisageable. Si la "situation n'est pas la même" selon le Pr Gay - chef du service de neurochirurgie -, il "y a encore beaucoup d'hémorragies dans le cerveau". Jean-François Payen a ainsi prévenu qu'il était hors de question d'"envisager un transfert", qui "serait dangereux".
Tous ont tenu à expliquer la particularité de cette situation, qui peut évoluer à tout moment dans un sens comme dans l'autre. "Il y a encore beaucoup de chemin", a glissé le Pr Gay. "Peut-être que demain on aura un discours à nouveau alarmiste", a ajouté son collègue le Pr Payen. "Nous sommes toujours inquiets. Il ne faut pas se dire : c'est gagné. Il faut se dire qu'il y a des hauts et des bas. Ce soir ou demain, la situation peut se retourner", a conclu Pr Saillan. Le CHU de Grenoble organisera une nouvelle conférence de presse si des évolutions ont lieu.
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