Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

La Formule E repart dans l'effervescence de Mexico

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 12/01/2024 à 08:50 GMT+1

Le ePrix de Mexico ouvre le quatrième championnat du monde de l'histoire de la Formule E, ce samedi. Avec une base connue - la monoplace GEN3 de 470 chevaux - mais des équipes recomposées, notamment celle du champion en titre, James Dennis (Andretti), où pilote désormais le Français Norman Nato.

Jake Dennis (Andretti) lors du ePrix de Mexico 2023

Crédit: Getty Images

40.000 spectateurs dans le torride Foro Sol du circuit des Frères Rodriguez, à 2200 mètres d'altitude : le quatrième championnat du monde de Formule E du nom a choisi pour la 8e fois ce repère de la passion automobile pour lancer sa nouvelle saison, la 10e depuis la création de la catégorie en 2014, samedi.
Au total, la campagne 2024 va comprendre 16 courses réparties sur 10 circuits européens, américains et asiatiques, avec trois inédits : Tokyo au Japon, Shanghai en Chine et Misano en Italie. En sus de rendez-vous incontournables comme Monaco, Berlin, Sao Paulo ou Londres.

DS et Jaguar au rang des challengers

La monoplace GEN3 de 470 chevaux a été introduite l'an dernier, les 11 équipes abordent donc le défi 2024 avec une bonne connaissance du matériel et pas mal de données en stocks. Mais évidemment, pour que tout cela n'ait pas un air de déjà-vu, le promoteur de la série a introduit une nouveauté, un peu nébuleuse : la "charge d'attaque" qui consistera à passer par les stands pendant encore une trentaine de seconde, à un moment bien précis de la course, pour booster les batteries à hauteur de 13% de leur capacité. Et si la puissance pour y parvenir fait sérieusement douter - on parle de 600kW - on ne sait pas si Mexico figure sur la liste des courses qui seront concernées.
A par ce dispositif qui ajoutera une part de stratégie, l'exploitation de l'énergie sera encore le facteur essentiel de la performance, comme le subodore le champion du monde en titre d'Andretti, Jake Dennis. "Nous avons encore une chaîne de traction incroyable. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de développements à en tirer en course durant la saison. Il y a toujours des astuces à trouver ici et là, mais ce sera probablement plus des détails de réglages", avance le Britannique. Qui pointe d'où pourrait venir la concurrence. "Je m'attends à ce que des équipes comme DS se rapprochent de nous, prédit-il. Ça va être aussi difficile de battre Jaguar et les autres équipes propulsées par Porsche. Essayer simplement de reproduire ce que nous avons avait fait l'an dernier va être extrêmement difficile avec tant de podiums et de victoires."

De la constance plus que de la vitesse

En évoquant DS, Jake Dennis renvoie évidemment à Jean-Eric Vergne, seul double champion de la catégorie, et à Stoffel Vandoorne, champion du monde en 2022. Et pour ce qui est de Jaguar, il pense à Mitch Evans et son nouveau coéquipier, Nick Cassidy (ex-Envision), respectivement troisième et deuxième du championnat en 2023. Par politesse, il aurait aussi pu nommer l'autre Français de la catégorie, Norman Nato, désormais son voisin de garage.
D'une régularité métronomique -, Jake Dennis est ainsi devenu le premier champion du monde Britannique de la série, à Londres en collectionnant 11 podiums en 16 courses. Et il sait que la constance primera sans doute encore sur les coups d'éclat pour conserver sa couronne cette année.
A vérifier dès samedi, sur les hauteurs de Mexico, sur un tracé de 2,630 km un peu différent de l'an dernier : une chicane a été installée dans la ligne droite opposée à celle du départ et l'activation du mode "attaque" a été déplacée à l'extérieur du virage n°15, à la sortie du stade. Des aménagements réalisés toujours dans le même but : dynamiser les courses qui n'ont pas manqué d'animation l'an dernier avec pas moins de 19 leaders répertoriés en course.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité