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Super rookie, Molinari historique, terre inviolable : Les 6 stats clés de la Ryder 2018

Laurent Vergne

Mis à jour 01/10/2018 à 11:10 GMT+2

RYDER CUP – Francesco Molinari, Sergio Garcia et Tommy Fleetwood ont, chacun à leur manière, écrit une page d'histoire ce week-end à Saint-Quentin-en-Yvelines. Les Américains, eux, ont prolongé leur incroyable disette sur le sol européen. Voici les six statistiques à retenir de cette 42e édition.

Au crépuscule, Thomas Bjorn brandit la Ryder Cup pour l'Europe.

Crédit: Getty Images

4 – Fleetwood, super rookie

Il y avait beaucoup de rookies dans cette équipe européenne et la Ryder Cup peut s'avérer impressionnante pour un débutant. Mais Thomas Bjorn a réussi l'association parfaite en faisant jouer Tommy Fleetwood avec son pote Francesco Molinari. Le tandem anglo-italien a été le coup de cœur du week-end, par son enthousiasme et sa qualité de jeu. Alignés ensemble lors des quatre doubles, ils ont signé quatre victoires. Quatre points pour un rookie, c'est tout simplement un record. Il lui a simplement manqué de remporter son simple dimanche contre Tony Finau (impérial, l'Américain s'est nettement imposé 6 et 5) pour parachever son œuvre et égaler le 5 sur 5 de Molinari. Mais quoi qu'il arrive, Fleetwood restera un des personnages de cette Ryder Cup française.
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Fleetwood-Molinari, le duo gagnant de l'équipe européenne vendredi.

Crédit: Getty Images

4 – Justin Thomas a sauvé les meubles

Beaucoup de ténors de l'armada américaine, présentée par certains comme une des plus impressionnantes de tous les temps sur le papier, ont déçu ce week-end sur le parcours du Golf National. A commencer par Tiger Woods, qui n'a pas apporté le moindre point ni même demi-point à son équipe. Quatre matches, quatre défaites. Le numéro un mondial, Dustin Johnson, est lui aussi passé à côté. Il a joué cinq rencontres et n'a amené qu'un seul point. Le meilleur joueur américain du week-end aura été Justin Thomas. Il est le seul à avoir rapporté quatre points (en cinq matches), soit quasiment 40% du total de l'équipe de Jim Furyk.

5 – Molinari, du jamais vu

Après sa victoire au British Open cet été, Francesco Molinari était espéré comme un des principaux atouts de l'équipe européenne. C'est peu dire que l'Italien a justifié cette attente. Il l'a même très largement dépassée en remportant ses cinq matches : quatre en double avec son compère Tommy Fleetwood, et son simple dimanche pour le record. Record, car jamais un joueur européen n'avait réussi à apporter cinq points à son équipe en Ryder Cup. Quelle année pour Molinari, qui espère être encore de la fête dans quatre ans, quand la Ryder Cup reviendra en Europe. Elle posera ses valises chez lui, près de Rome...

25,5 – Le record de Garcia

Francesco Molinari n'est pas le seul à avoir établi des records ce week-end. Cette 42e Ryder Cup a également permis à un monstre sacré du golf européen, Sergio Garcia, d'ajouter une belle ligne à son CV. Avec 25,5 points, dont trois marqués ce week-end au Golf National, l'Espagnol est devenu le joueur ayant marqué le plus de points dans l'histoire de la Ryder Cup (25,5), soit un demi-point de plus que le légendaire Nick Faldo. Il devance également Billy Casper, le meilleur Américain de l'histoire de la Ryder Cup (23,5 pts entre 1959 et 1983). "Je ne pleure pas normalement, mais je n'ai pas pu me retenir. Quelle semaine", a déclaré Garcia.
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Sergio Garcia

Crédit: Getty Images

75% - L'Europe est bien la reine de la Ryder

Sur les douze dernières éditions de la Ryder Cup, les Américains sont réduits à la portion congrue. Ils se sont imposés à trois reprises, en 1999, 2008 et 2016, contre neuf victoires aux Européens, qui s'imposent donc trois fois sur quatre en moyenne depuis un quart de siècle. D'autant plus étonnant que, sur la même période, les Américains ont cumulé 56 titres du Grand Chelem, contre 19 aux Européens. Mais l'esprit de la Ryder Cup change tout...
Depuis le début du XXIe siècle, l'Europe l'a emporté sept fois sur neuf. Pour remonter plus loin, depuis que les Etats-Unis affrontent l'Europe et non plus simplement une formation composée de joueurs britanniques, ils ont perdu leur suprématie. Après trois victoires consécutives de 1979 à 1983, la tendance s'est clairement inversée : 11 victoires de l'Europe, un nul et cinq victoires américaines.

1993 – L'Europe, terre inviolable

C'est peut-être la statistique la plus incroyable de la Ryder Cup ces trois dernières décennies. Le 26 septembre 1993, les Etats-Unis s'imposent au Belfry, 15-13. Les Américains ne le savent pas encore, mais ils vont ensuite connaître une longue série d'échecs sur le Vieux Continent. L'Europe a remporté les six dernières éditions disputées sur son sol et, en dehors de la Ryder Cup 2012, très accrochée (14,5 – 13,5), elle a même infligé quelques raclées aux visiteurs US, à l'image de ce week-end francilien. Mais aussi large soit-elle (17,5 – 10,5), ce n'est pas la plus lourde défaite subie par les Etats-Unis en Europe depuis un quart de siècle. En 2006, au K Club, l'Europe s'était imposée avec neuf longueurs d'avance (18,5 – 9,5).
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L'Europe règne sur la Ryder Cup.

Crédit: Getty Images

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