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RYDER CUP - Les États-Unis se détachent après les quatre premiers foursomes

François-Miguel Boudet

Mis à jour 24/09/2021 à 18:49 GMT+2

RYDER CUP - Les quatre foursomes du matin ont largement tourné à l’avantage de Team USA, malgré le premier duel remporté par la paire espagnole Jon Rahm-Sergio García. Si le week-end est mal engagé pour Team Europe, rien n’est encore décidé, comme le prouve le précédent de 2018.

Patrick Cantlay and Xander Schauffele celebrate, 43rd Ryder Cup, Whistling Straits, Kohler, Wisconsin, September 24, 2021

Crédit: Getty Images

Comme lors de la 42e Ryder Cup disputée à Saint-Quentin-en-Yvelines voici trois ans, Team USA commence sur les chapeaux de roues. Lors des quatre foursomes du vendredi matin, les Américains n’ont quasiment rien laissé aux Européens. Seule la paire espagnole Jon Rahm-Sergio García, que de nombreux spécialistes comparent à Severino Ballesteros et José María Olazabal, a remporté son duel contre Justin Thomas et Jordan Spieth.
La seule sueur froide pour l’Europe est intervenue au quand la balle de Rahm a terminé dans l’eau au 5. Sans conséquence toutefois. Une victoire pour l’Histoire, puisque Sergio García égale le record de 23 victoires de Nick Fando en Ryder Cup, portant son total à 26,5 points.
Les trois parties suivantes ont en revanche toutes été en faveur des États-Unis, et on a très vite compris qu’il était acquis que les supporters US bruyants et chauvins massés au Whistling Straits Golf auraient l’occasion d’augmenter l’ambiance de plusieurs décibels. Parti en quatrième position, le match Patrick Cantlay-Xander Schauffele v. Rory McIlroy-Ian Poulter a tourné à la démonstration, voire à l’humiliation avec les 5 premiers trous remportés par les Américains.
Il a fallu attendre le 10 et une erreur de Patrick Cantlay – la seule – pour que le binôme britannique remporte enfin un trou ! Tempête sous en crâne en prévision pour le capitaine Pádraig Harrington pour remobiliser ses deux joueurs qui, par leur expérience, faisaient figures de favoris face à des rookies, quoique Cantlay a été désigné joueur de l’année et Schauffele sacré champion olympique.

L'Europe peut-elle revenir ?

La paire composée par Dustin Johnson et Collin Morikawa, respectivement numéros 2 et 3 mondiaux, a pris l’ascendant sur Paul Casey et le rookie norvégien Viktor Hovland en remportant consécutivement les trous 6 et 7, puis en enfonçant le clou aux 11 et 12 pour mener 3up. La connexion entre les deux joueurs européens n’a pas sauté aux yeux, alors que c’était la condition sine qua non pour renverser la paire US.
L’expérimenté Lee Westwood et Matthew Fitzpatrick ont failli faire douter Brooks Koepka et Daniel Berger. Ils étaient même à égalité à mi-parcours après avoir été menés 2down. Mais l’enchaînement 10-11 a été fatal à la paire européenne, qui n’a pas pu faire son retard une seconde fois. Koepka a d’ailleurs montré un très haut niveau dès le début de la partie, offrant un ascendant mental et matériel à Team USA.
En 2018, au terme la session du vendredi matin, l’Europe était également menée 3-1 après les quatre premiers fourballs, mais avait ensuite répondu lors des foursomes (4-0) et déroulé tout le reste du weekend. L’histoire se répètera-t-elle dans le Wisconsin, alors que les États-Unis n’ont jamais perdu à domicile après avoir dominé les 4 premiers matches ?

Les résultats des foursomes de vendredi matin

Rahm-Garcia (Europe) bat Thomas-Spieth (États-Unis) : 3&1
Johnson-Morikawa (États-Unis) bat Casey-Hovland (Europe) : 3&2
Koepka-Berger (États-Unis) bat Westwood-Fitzpatrick (Europe) : 2&1
Cantlay-Schauffele (États-Unis) bat McIlroy-Poulter (Europe) : 5&3
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