Un Grec positif

Ce résultat ne porte toutefois que sur l'analyse de l'échantillon A du prélèvement urinaire auquel Sampanis avait été soumis après son concours. L'annonce officielle de sa disqualification et de son exclusion des Jeux n'interviendra, le cas échéant, qu'après la contre-expertise sur l'échantillon B, si elle confirme le premier résultat.

S'il était privé de sa médaille, c'est le Vénézuélien Israel Jose Rubio, quatrième du concours lundi, qui devrait en hériter. Après que les médias et le comité olympique grecs eurent fait état de ce nouveau cas présumé de dopage, l'entraîneur de l'équipe nationale d'haltérophilie aux JO-2004, Christos Iacovou, a confirmé dans une déclaration à la TV Alter que l'athlète concerné était bien Leonidas Sampanis.

Il a toutefois exclu que ce dernier ait pris de sa propre initiative des substances interdites et affirmé ne lui en avoir jamais fait prendre. "La présence de testostérone (une hormone produite naturellement par l'organisme) peut-être endogène, due au stress ou à un problème de santé", a-t-il souligné en indiquant qu'il allait demander au Comité international olympique (CIO) un "suivi médical" de l'athlète.

Sampanis, 33 ans, dont le patronyme se transcrivait auparavant Sabanis, a été médaille d'argent aux JO-1996 à Atlanta, et aux JO-2000 à Sydney. Si son contrôle positif est confirmé, Sampanis serait le huitième haltérophile pris dans les filets de la lutte antidopage depuis le début des Jeux. Un boxeur, deux joueurs de base-ball et une lançeuse de poids ont complété ce tableau.

En outre, deux autres Grecs, également médaillés olympiques en 2000, Costas Kenteris et sa compatriote Ekaterini Thanou, ont renoncé à participer alors qu'ils étaient menacés d'exclusion pour avoir éludé un contrôle antidopage inopiné.