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L'entraîneur des haltérophiles allemands accuse de dopage les nations de l'ex-URSS

ParAFP

Mis à jour 11/08/2016 à 13:31 GMT+2

JO RIO 2016 - Dans une interview donnée au quotidien Bild, l'entraîneur des haltérophiles allemands charge violemment les nations de l'ancien bloc soviétique, qui selon lui pratiquent un dopage massif. Oliver Caruso considère que ces nations auraient dû être exclues des JO de Rio.

L'haltérophile arménien Andranik Karapetyan durant les JO de Rio

Crédit: AFP

Plusieurs nations, majoritairement de l'ex-URSS, ont recours au dopage systématique de leurs haltérophiles, et les autorités ferment les yeux, dénonce l'entraîneur de l'équipe d'Allemagne d'haltérophilie à Rio, dans une interview choc au quotidien Bild de jeudi.
"Outre la Russie et la Bulgarie (déjà exclus des Jeux en haltérophilie, ndlr), plusieurs autres pays ont recours au dopage systématique. Le Kazakhstan, le Belarus, l'Ouzbékistan, l'Arménie, la Moldavie, la Roumanie et l'Ukraine devraient également être exclus. Ces pays nous volent des places aux Jeux, et peut-être même des médailles", accuse Oliver Caruso. Plus loin dans l'interview, il cite également l'Azerbaïdjan, soit au total sept nations de l'ex-URSS plus la Roumanie, ancien pays du bloc de l'Est.
Le système est malade", accuse Caruso
"Tout le système est corrompu. Il y a certainement quelqu'un qui couvre tout cela. Je sais comment ça fonctionne. Un entraîneur étranger m'a expliqué comment ça marche. On les prévient lorsque les contrôleurs antidopage vont arriver."

Caruso en faveur d'une exclusion des fédérations

Citant des chiffres en sa possession, il poursuit: "Le CIO aurait dû dire: le Kazakhstan, 27 cas de dopage depuis 2012? Dehors! Le Belarus, 14 cas? Vous avez triché systématiquement, dehors! Au lieu de ça, on leur donne tranquillement le droit de participer (...) Avant les Jeux, le Kazakhstan et le Belarus devaient être suspendus un an. Cela se fera, mais après les Jeux."
L'entraîneur allemand, qui appelle le CIO à "prendre des mesures radicales", exprime longuement dans l'interview sa propre frustration et celle de ses athlètes: "J'ai peur que mon équipe finisse par abandonner, par frustration", dit-il.
Le monde du sport allemand avait déjà réagi avec véhémence la semaine dernière à la décision de laisser une partie de la délégation russe participer aux JO, accusant notamment Thomas Bach, le président allemand du CIO, d'avoir voulu protéger les Russes. En Allemagne, la question du dopage est très sensible, notamment parce que plusieurs anciens sportifs de l'ex-RDA, soumis eux aussi à un dopage d'Etat organisé dans les années 79-80, souffrent aujourd'hui de très graves problèmes de santé ou ont donné naissance à des enfants handicapés.
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