Euro 2024 - Les Bleus joueront la finale après leur succès fou sur la Suède (34-30)

Une demi-finale pour l’histoire ! Dans un scénario fou où l’équipe de France s’est offerte une prolongation à la dernière seconde, les Bleus ont décroché un billet pour la finale de l’Euro 2024 (34-30). Une rencontre inoubliable qui a tout autant soudé le groupe de Guillaume Gille que mis en valeur ses défauts à corriger avant dimanche face au Danemark (17h45), vainqueur de l'Allemagne (26-29).

Parfois, un sport collectif se joue sur une individualité. Ce vendredi à Cologne en Allemagne, cette individualité s’appelait Elohim Prandi. Peu utilisé par Guillaume Gilles aujourd’hui, le joueur du PSG a sans aucun doute marqué l’un des buts les plus importants de sa carrière. Alors qu’elle était menée 26-27 et qu’il restait une seconde, la France a obtenu un coup-franc à 10 mètres, qui rimait avec prolongation. Face à un mur de six Suédois, Prandi s’est presque couché pour envoyer un tir puissant de la main droite en tapant la barre d’un Palicka impuissant.

Si cette victoire des Bleus s’est jouée dans une ultime prolongation, c’est de la 5e à la 14e que la rencontre a dans un premier temps basculé en faveur de l’Equipe de France. Menés d’une unité, les Bleus ont enchaîné les buts, Samir Bellahcene multiplié les parades, et la Suède en a perdu son handball. De 3-4, le match est passé à 9-4 pour le groupe de Guillaume Gille qui a roulé sur son adversaire le reste de la première période.

Sauf que, comme toujours depuis le début de cet Euro 2024, la France n’a pas su conserver son avance et faire du deuxième acte une balade de 30 minutes. Cette seconde période a plutôt été un cauchemar qui, là aussi, a connu 9 minutes déterminantes. De la sortie des vestiaires à la 39e, un seul but en faveur d’une équipe de France frustrée par Andreas Palicka (15 arrêts et homme du match). Moins de parades pour Bellahcene et une défense en grande peine, la recette pour permettre à la Suède de revenir à 18-18.

Mais l’histoire ne retiendra que le geste de Prandi. Bien que aidée par l’arbitrage à plusieurs reprises, la France a montré que tout comme son arrière droit, elle était une équipe d'expérience avec un mental inébranlable. Les 10 minutes supplémentaires ont été une formalité, tout comme ce match aurait dû l'être. Miraculés, les Bleus ont exulté, vont un temps profiter, mais doivent maintenant travailler pour défier le Danemark.