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Hand/Mondial-2023: les Bleues face au maître-étalon norvégien

ParAFP

Mis à jour 10/12/2023 à 18:19 GMT+1

Euro 2020, Mondial 2021, Euro 2022. Lors des ces trois compétitions, les Bleues ont systématiquement été éliminées par la Norvège, référence mondiale devenue bête noire de l'équipe de France. Les joueuses d'Olivier Krumbholz ont droit à un nouvel énorme test, cette fois-ci dans un match de groupe du Championnat du monde 2023 qui ne manque pas d'enjeux comptablement... et psychologiquement.

Orlane Kanor et Sarah Bouktit lors du match entre la France et l'Autriche au Championnat du monde

Crédit: Getty Images

Un test grandeur nature. Déjà qualifiée en quarts de finale du Mondial de hand après avoir réalisé un sans-faute, l'équipe de France féminine affronte dimanche (20h30) à Trondheim la reine Norvège chez elle pour mesurer ses éventuels progrès et se dégager, a priori, le tableau final.
Ce quatrième rendez-vous en compétition en trois ans, avec pour enjeu la première place du groupe II du tour principal, ne sera pas à quitte ou double comme les trois précédents, tous perdus par les Bleues (28-20 en demi-finales de l'Euro 2022, 29-22 en finale du Mondial 2021 et 22-20 en finale de l'Euro 2020).
Une série qui "saoule un peu" Grâce Zaadi, la demie centre française, mais qui n'est "pas quelque chose qui (la) hante". Même son de cloche - l'accessoire préféré des supporters norvégiens - chez l'ailière gauche Chloé Valentini : "Ça m'agace. Je l'ai un peu en travers, j'espère que ça va s'arrêter-là. Après, ce n'est pas la fin du monde si on perd demain."

Cette fois, ce n'est pas le match le plus important

Certes, "c'est un match important à gagner, qu'on n'aborde pas tranquillement comme un match amical" selon Zaadi, pour continuer à engranger de la confiance, rester invaincu, affronter un adversaire a priori plus abordable en quarts de finale voire en demies. Mais le camp français ne veut pas accorder trop d'importance à ce duel, placé deux jours avant les quarts de finale.
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Zaadi : "Je nous vois transcendées… et je vois la médaille d'or !"

"Quel que doit le résultat et les circonstances, on sait de toutes façons qu'après il y a LE match le plus important", souligne ainsi le sélectionneur Olivier Krumbholz. "(Cette rencontre) doit essentiellement nous préparer à ce match-couperet, où il faudra être au top puis y rester" ajoute-t-il. Affronter les championnes du monde et double tenantes du titre devant leurs 8.000 supporters représente un test de première grandeur pour mesurer les progrès des Bleues.
Dans le jeu sur attaques placées particulièrement, chantier ouvert par Krumbholz à la suite, justement, de la nouvelle défaite concédée face aux Norvégiennes à l'Euro 2022. "L'essentiel est de montrer les progrès dans le jeu, nous affirmer fort, les mettre en difficultés par nos points forts. Le défi est de montrer qu'on est sur une phase de progression, qu'on ne gagne pas les matches, et largement, par hasard", souligne le sélectionneur.

Montées en puissance

Des succès avant tout acquis grâce aux deux points forts traditionnels des Françaises, la défense, désormais cornaquée par Pauletta Foppa et Tamara Horacek, et le jeu en contre-attaque, qu'elles semblent avoir encore amélioré. Comme la montée en puissance de Zaadi, la meneuse de jeu des Bleues, et d'Orlane Kanor, leur arme à longue distance, ils passeront au révélateur du rouleau compresseur norvégien, qui "surfe sur un groupe exceptionnel comme à mon avis il n'a jamais eu".
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Zaadi : "J'ai toujours été dans l'accompagnement avec les jeunes joueuses"

Aux mobilettes Nora Mork et Stine Oftedal, capables de s'engouffrer dans les intervalles et de remonter les ballons à toute vitesse, les Norvégiennes ont selon Krumbholz ajouté "depuis trois-quatre ans une plus-value extraordinaire dans la puissance de tir" sur la base arrière avec l'émergence d'Ingvild Bakkerud et de Kristine Breistol.
L'arrière gauche Henny Reistad, "la plus difficile à tenir car elle a le bras des grandes et les jambes des petites", semble elle au sommet de son art. "La difficulté, c'est qu'on ne peut pas partir dans une tactique caricaturale : (face à la Norvège), quand vous colmatez un endroit vous en ouvrez un autre, c'est comme l'eau qui finit toujours par passer quelque part", complète Krumbholz. Aux Bleues d'en réduire au moins le débit.
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