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Handball - Mondial 2015 : La France qualifiée pour la finale après sa victoire face à l'Espagne

Nicolas Couet

Mis à jour 31/01/2015 à 02:50 GMT+1

Brillants en première période, puis portés par un Thierry Omeyer en état de grâce après la pause, les Bleus ont dominé l'Espagne vendredi en demi-finale du Mondial à Lusail (26-22). Toujours invaincue dans ce tournoi, l'équipe de France, championne d'Europe en titre, jouera ainsi pour une cinquième couronne mondiale dimanche face au Qatar, vainqueur plus tôt dans la journée de la Pologne (31-29).

Valentin Porte exulte après le but de la victoire face à l'Espagne

Crédit: AFP

Le match

Les Bleus l’ont encore fait ! Comme en demi-finales du dernier Euro et en quarts de finale des Jeux Olympiques, ils ont sorti l’Espagne au terme d’un match irrespirable (26-22). Voilà les Bleus en finale d’un Mondial pour la sixième fois de leur histoire. Ils tenteront d’accrocher une cinquième étoile à leur maillot (un record) face à l’invité surprise, le Qatar. Pour s’offrir le droit de disputer cette affiche assez surréaliste sur le papier, les hommes de Claude Onesta ont encore pu compter sur une défense énorme et un gardien hors du commun.
Au plus fort de la domination espagnole, Thierry Omeyer (20 arrêts sur 42 tirs !) a maintenu les siens à flots en écœurant les attaquants espagnols. Le gardien de 38 ans a assumé ses responsabilités après avoir connu un premier acte plutôt étrange et débridé. Pour le premier choc digne de ce nom dans la compétition, les Français ont eu la bonne idée de creuser rapidement un écart grâce à des relances rapides, après des mises en échec à répétition. Le 4-0 infligé après treize minutes à couper les jambes espagnoles qui ont rejoint les vestiaires avec ce déficit (14-18).
Remontés comme des pendules, les champions du monde en titre ont montré les muscles dès l’entame du deuxième acte. Si les Bleus ont répondu au combat, ils ont connu un moment de flottement après la blessure à l’épaule gauche de Mathieu Grébille (32e). Pendant un peu plus de dix minutes, les Espagnols ont cru au retour en recollant deux fois à un but (18-19, 37e puis 20-21, 49e) portés par l'excellent Gonzalo Pérez de Vargas, en feu dans son but. Mais la France avait de l’orgueil (l’accrochage N.Karabatic/Maqueda a réchauffé l’atmosphère), une défense énorme et Omeyer. Ses arrêts ont mis à bout de nerfs les Espagnols et ont redonné confiance à Daniel Narcisse (4 buts) et Valentin Porte (4 aussi). Il ne reste désormais plus qu’une étape pour entrer un peu plus dans l’histoire en devenant la première équipe à décrocher un cinquième Mondial (1995, 2001, 2009, 2011).
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Guillaume Joli contre l'Espagne

Crédit: AFP

Le joueur : Thierry Omeyer

Le gardien des Bleus a pris l’habitude d’un cérémonial qui n’est pas pour lui déplaire : celui de récupérer la montre promise à l’homme du match à l’issue de la rencontre. Pour la quatrième fois depuis le début du Mondial, le Parisien s’est vu remettre ce cadeau et il le mérite bien. Avec 20 arrêts sur 42 tirs, il a été le grand artisan du succès des Bleus quand ceux-ci ne trouvaient pas la faille en deuxième période (un but inscrit entre la 30e et la 43e minute). Si le gardien espagnol a lui aussi réalisé un grand match, ses stats (32% d’arrêts) sont maigrelettes à côté de celle de son ainé. Et pourtant, ce dernier a parfois manqué de réussite comme sur ces deux jets de sept mètres repoussés directement sur le tireur qui a ensuite marqué.
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Thierry Omeyer face à l'Espagne

Crédit: AFP

Le tweet :

Forfait pour le Mondial en raison d’une blessure aux adducteurs, Luc Abalo a suivi la qualification des Bleus au plus près puisqu’il était présent à la Losail Arena. L’ailier parisien en a profité pour poser avec ses coéquipiers pour le traditionnel selfie de la victoire.

La stat : 1 001

Il n’avait besoin que de deux buts pour atteindre la barre des 1000 réalisations en équipe de France. Nikola Karabatic a mis huit minutes pour l’atteindre. Mais le demi-centre français n’a pas réussi à gonfler davantage son total dans une rencontre cadenassée. Son compteur s’est en effet arrêté à trois après dix minutes de jeu. Serré de très près par la défense espagnole, le Barcelonais a suivi la fin de rencontre principalement depuis le banc après son accrochage avec Jorge Maqueda (44e), qui a convaincu Claude Onesta de le reposer et de lancer Jérôme Fernandez à sa place.
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Nikola Karabatic contre l'Espagne en demi-finale de Coupe du monde

Crédit: Eurosport

La décla : Luka Karabatic

Tu ne peux pas battre l'Espagne, qui est l'une des meilleures nations au monde, en les dominant de 7-8 buts. Ce n'est pas possible. Mais on a réussi à rester groupé. On ne s'est pas désolidarisé.
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