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France-Brésil (31-16), l'antisèche : Pour les Bleus, il n’y a que de bonnes nouvelles

François-Xavier Rallet

Mis à jour 12/01/2017 à 08:31 GMT+1

MONDIAL 2017 - L’équipe de France a idéalement lancé sa quête de 6e étoile mondiale en surclassant le Brésil mercredi (31-16). Si les leaders emmenés par un Omeyer royal ont été bons, les remplaçants, qui ont eu un temps de jeu conséquent, se sont montrés à la hauteur. Bref, que de bonnes nouvelles pour le duo Dinart-Gille.

Cédric Sorhaindo et Thierry Omeyer face au Brésil

Crédit: Eurosport

Le jeu : Titulaires, remplaçants, même combat

Sur sa lancée de fin de préparation contre la Slovénie, Didier Dinart a confié les clés à son équipe-type. Une composition sans surprise avec ses cadres habituels. Bien lui en a pris. Les Bleus ont déroulé pour se mettre dans les meilleures dispositions et ont passé l’intégralité de la partie devant au tableau d’affichage. Derrière une défense compacte, propre et qui n’aura concédé que deux jets de 7 mètres en 60 minutes, Thierry Omeyer a rapidement dégoûté les Brésiliens. Trente premières minutes quasi-parfaites du portier de 40 ans (cf les joueurs). Et la messe était dite.
En attaque, les gabarits virevoltants (Porte, Guigou, Abalo dans un premier temps puis Nyokas après la pause) s’en sont donnés à cœur joie pour enfoncer le clou face à un mur jaune et vert totalement fissuré. L’avance à la pause (17-7) a donc permis à Dinart et Gille de faire tourner leur effectif (les 15 joueurs sur la feuille de match ont joué). La leçon des JO de Rio a, semble-t-il, été retenue. Si au Brésil, le turnover avait été quasi-inexistant, ce début de Mondial a permis aux titulaires de ne pas s’émousser.
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La joie de Luc Abalo face au Brésil

Crédit: AFP

Pour résumer ? Un premier match idyllique. Une large victoire et des organismes ménagés. Des remplaçants à la hauteur des titulaires. Idéal avant de se rendre à Nantes pour les quatre derniers matches de la phase de poules. Les Bleus ne pouvaient pas mieux lancer leur quête de 6e étoile.

Les joueurs : Omeyer en feu

Comment ne pas évoquer l’entrée en lice royale de Thierry Omeyer ? Avant de passer la seconde sur le banc, à profiter tranquillement de l’ambiance brûlante de la salle parisienne, le gardien du PSG a signé une première période époustouflante. Sur 21 tirs, "Titi" en a détournés 14 avant le retour aux vestiaires. Un festival d’arrêts qui a mis en ébullition l’AccorHotels Arena. Et qui a donné des idées à son remplaçant, Vincent Gérard, élu homme du match et tout aussi à son aise ce mercredi soir. Dans les joueurs de champs, on a particulièrement apprécié la performance de Valentin Porte.
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Thierry Omeyer a brillé avec les Bleus face au Brésil

Crédit: AFP

Le facteur X : Le forfait de Petrus a plombé le Brésil

Dire que les Bleus ont outre dominé leurs homologues sud-américains est un doux euphémisme. Le fait du match a finalement eu lieu… une heure avant le coup d’envoi de la partie. Le forfait de l’arrière gauche brésilien et cadre de la formation brésilienne, Thiagus Petrus, blessé à une épaule, a complètement désorganisé l’équipe de Washington Silva. Transparent, son remplaçant, Langaro n’a pas inscrit le moindre but (0 sur 5). En l’absence de Petrus, le Brésil a rapidement compris qu’il lui serait difficile de trouver des solutions à 9 mètres. Il ne les a d’ailleurs jamais discernées…

La stat : 24 su 40

Face au Brésil, les gardiens français ont tutoyé la perfection. 60% d’arrêts pour le duo Omeyer (14 sur 21, soit 67% !) – Gérard (9 sur 18, soit 50%). On ne reviendra pas sur la performance du gardien du PSG. Il aurait mérité le titre d’homme du match, décerné à son remplaçant. Sûrement, un peu, car Gérard a marqué le 31e et dernier but au buzzer… Mais on ne va pas chipoter.
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Vincent Gérard lors de France-Brésil

Crédit: AFP

Le tweet qui résume le calvaire des Brésiliens

La décla : Luc Abalo sur ses connaissances nipponnes

Quand on a demandé à Luc Abalo d'évoquer les joueurs importants du Japon, le prochain adversaire des Français vendredi, l'ailier des Bleus n'a pu tromper personne, mais il a tenté de le faire en souriant :
Je me souviens de leurs visages, mais je ne me rappelle pas de leurs noms. Elle est pas mal, celle-là, non ?

La question : Etait-ce trop facile pour être vrai ?

Une entrée en matière aussi dégagée ne veut souvent pas dire grand-chose. Si à Rio, le Brésil avait contrarié la France pendant 50 minutes, il n’a pas pesé bien lourd ce mercredi. La France a-t-elle élevé son niveau de jeu depuis cet été ? Ou est-ce le pays auriverde qui est passé à côté de son match ? On pencherait plus vers la seconde hypothèse, même si les Français ont livré une prestation sans la moindre fausse note.
Le Japon est le prochain sur la liste des Bleus, vendredi à Nantes. Il sera de nouveau difficile de juger les Experts face à ce modeste adversaire. Espérons juste que le public du Hall XXL se régalera autant que celui de Paris. Car pour cette mise en bouche, on en a bien profité, reconnaissons-le.
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