Mondial 2017 - Nikola Karabatic : "Les statistiques et les sondages ne m’intéressent pas"
Mis à jour 19/01/2017 à 22:53 GMT+1
MONDIAL 2017 – Contre l’Islande, son futur adversaire en huitièmes de finale, la France reste sur une seule victoire en cinq matches. Des chiffres qui n’effraient pas Nikola Karabatic. D’ailleurs, le Français ne le savait même pas.
Votre adversaire en huitièmes sera donc l'Islande. Vos premières impressions ?
Nikola Karabatic : Vous me l’apprenez. On ne savait pas. Déjà, je suis super heureux d’être en huitièmes. Et de jouer contre l’Islande. Ça va être un gros match, une belle affiche.
Il y a presque dix ans, c’était l’affiche d’une finale olympique. Aujourd’hui, c’est un huitième de Mondial…
N.K. : Ça montre que le handball évolue. Cette équipe islandaise a beaucoup changé. Le groupe est rajeuni et joue sans pression. Il faudra être vigilant car leurs joueurs proposent un très beau handball, très agressif. Et face à nous, ils n’auront rien à perdre. Mais nous, on aura notre public. A Lille, derrière nous, il y aura 25 000 personnes qui devront nous encourager aussi bien que le public nantais. Parce qu’ici, ils ont été forts.
L’équipe de France reste sur une seule victoire en cinq matches (pour 2 nuls et 2 défaites) contre ce pays…
N.K. : C’est vrai ? Je n’en savais rien (rires). Les statistiques, les sondages, tout ça, je ne regarde pas trop. Ça ne m’intéresse pas.
Avec Valentin Porte, vous avez passé l’essentiel de la partie contre la Pologne sur le banc. Comment avez-vous géré le fait de ne pas jouer ?
N.K. : Les choix de coach, les choix tactiques, les choix médicaux, tout ça reste dans les vestiaires. (rires)
Mais pour vous, le fait de n’avoir pas joué, c’est forcément bénéfique, non ?
N.K. : En gagnant nos quatre premiers matches, on s’est donné la possibilité de beaucoup tourner, de responsabiliser certains éléments. Si on n’avait pas bien joué avant, si je n’avais pas bien joué avant avec l’équipe, on n’aurait pas pu avoir ce match aujourd’hui (jeudi) sans enjeu. C’est important de pouvoir le faire car les deux dernières saisons ont été longues. On a tous des blessures qui traînent plus ou moins. Un match pour souffler un peu, c’est du luxe.
Revenons à ce huitième de finale. Vous allez évoluer dans une salle qui compte 17000 personnes de plus qu’à Nantes. Est-ce que ça change l’approche d’une telle partie ?
N.K. : Je ne pense pas. On ne connaît pas du tout ce stade (Pierre-Mauroy) mais on espère simplement que Lille se mettra à la hauteur de Nantes pour nous encourager et nous soutenir. Ici, c’était juste phénoménal. D’ailleurs, je dis que je ne connais pas du tout ce stade, mais je me rends compte que je n’ai jamais joué dans un stade.
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