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La France se défait du piège tendu par l'Algérie (29-26)

Alexandre Coiquil

Mis à jour 20/01/2021 à 20:15 GMT+1

MONDIAUX 2021 - L'équipe de France a joué à se faire peur, mais s'est imposée mercredi contre l'Algérie pour le compte du tour principal (29-26). Les joueurs de Guillaume Gille ont connu du retard à l'allumage, avant de repousser tant bien que mal les assauts algériens. La sélection menée par le sélectionneur français Alain Portes a donné un sérieuse piqure de rappel aux Bleus, toujours invaincus.

Michaël Guigou tente de s'extraire de la défense de l'Algérie lors du Mondial 2021

Crédit: Getty Images

A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire dit le dicton. En difficulté lors de ses premières sorties dans ce Mondial 2021, l'équipe de France a confirmé ses soucis du moment face à une équipe d'Algérie qui lui a posé mille problèmes. Finalement vainqueurs au forceps (29-26), mercredi, en début de soirée, à Ville du 6 octobre, les Bleus ont continué leur sans-faute dans cette compétition. Grâce aux deux points pris avec cette victoire étriquée, les hommes de Guillaume Gille ont pris les commandes du groupe III du tour principal, devant le Portugal. Ils passeront un gros test face à une équipe d'Islande presque éliminée, mais toujours aussi dangereuse, dans deux jours.
Incapable d'imposer son jeu tout au long des deux périodes, l'équipe de France s'est fait peur tout au long de cette rencontre, au point même de craindre la défaite en toute fin de match lorsque l'Algérie est revenue à 26-26 à trois minutes de la fin. Comme un symbole, c'est Jean-Jacques Acquevillo, en difficulté en première période, dont la frappe a été détournée par le portier des Fennecs, Yahia Zemouchi, qui a permis aux Bleus de filer vers la victoire par un trou de souris.
Vincent Gérard a aussi apporté sa pierre à l'édifice en sortant les bons arrêts dans des moments-clés. Menés par l'Algérie à deux reprises - jusqu'à la 19e minute du premier acte, puis à la 42e minute - les Bleus ont réussi à hausser le niveau dans les moments critiques. S'il y a bien un élément positif à retenir de ce match illisible, c'est bien ça. Le mental est toujours là.

Des entames décidément pénibles

Mal entrés lors des deux mi-temps, les hommes de Guillaume Gille ont plus fait dans la réaction que l'action. Un mal qui les avait déjà impacté lors du difficile succès face à la Suisse il y a deux jours (25-24). Un mal qui perdure surtout depuis l'Autriche. Irréguliers, et pas mal mis à la faute, ce qui les a obligés à jouer en double infériorité numérique en plein cœur du second acte, les Bleus n'ont eu que dix minutes de maîtrise lors de ce match. Pour tirer des enseignements, c'est bien trop peu.
Ces dix minutes de maîtrise l'ont été entre la 10e et la 20e minute, un passage du match qui a été le plus difficile par son valeureux adversaire, trop juste physiquement pour aller chercher mieux. C'est aussi la lecture qu'il faut faire de ce match : ce sont les temps faibles vécus par les Fennecs qui ont permis aux Français de faire respecter la logique. Sur un plan technique, le match des Bleus a été fait de hauts et de bas. En défense, les difficultés du moment ont trouvé confirmation, les Bleus ont quand même encaissé neuf buts en 14 minutes de jeu et dû rattraper un retard maximal de 4 longueurs.
Il y a quand même quelques individualités à sortir de ce marasme collectif. Nedim Remili s'est bien remis de sa sortie prématurée en début de match, en pesant énormément sur la défense adverse avec ses trois buts. Les entrées de Kévin Mahé (4 buts), Ludovic Fabregas (3 buts) et Dika Mem (4 buts) ont également fait du bien aux Tricolores tout au long de la rencontre. Et il n'en fallait pas moins.
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