Question de combativité

Je pense qu'elles méritaient sans doute plus de gagner que nous ce soir. C'est dur, mais c'est la réalité des faits. Elles se sont beaucoup plus et mieux battues que nous pendant la première période. Elles ont su garder la maitrise du jeu. A chaque fois qu'on réussissait à revenir à un ou deux buts, elles réagissaient à nouveau très vite et repassaient devant avec quatre ou cinq buts d'avance.

C'est simple, c'est une question de combativité. Quand un ballon traînait par terre, les Portugaises se jetaient dessus pour le récupérer. Nous, on les a souvent regardées faire. Voilà. Et puis, c'est vrai qu'on est sorti de la World Cup sur une troisième place. Peut-être que certains ont cru que c'était acquis, qu'on savait jouer ensemble, mais non, c'est une nouvelle équipe. Il faut travailler, et travailler encore.

Non, ça n'est pas inquiétant. L'équipe est jeune, ne se connait pas encore beaucoup. C'est sûr que ça ferait plaisir de partir au championnat d'Europe en ayant gagné des matches. Mais là où ça sera vraiment essentiel de gagner, c'est en Macédoine. Pour ça, il fait qu'on poursuive le travail, que ce soit en attaque ou en défense. Et il nous reste peu de temps. Mais dix jours, ça doit nous permettre de faire quelques réglages essentiels.