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Ligue des champions : Béatrice Edwige, trois mois pour rêver aux JO ? "Je suis lucide et pragmatique sur ma situation"

Fabien Esvan

Mis à jour 15/03/2024 à 14:58 GMT+1

Le duel vaudra le détour. En pleine bourre depuis octobre, le Brest Bretagne Handball veut continuer son rythme effréné en Ligue des champions contre le FTC de Béatrice Edwige. Cadre des Hongroises, la pivot de 35 ans sera l'une des clefs de Ferencvaros sur cette double confrontation. Invitée d'Eurosport il y a quelques jours, elle s'est confiée sur les échéances à venir, les Jeux notamment.

Béatrice Edwige lors du Championnat d'Europe 2022 avec l'équipe de France.

Crédit: Getty Images

Les "éternels seconds" ont repris du poil de la bête ces derniers mois. Pour le Brest Bretagne Handball et le Ferencváros TC, le dessein leur sied à merveille depuis quelques semaines. Habituées à se tirer la bourre avec Metz et Györ sur leur scène nationale respective, les deux écuries ont inversé la tendance cette saison et trustent le très haut du panier en championnat. De quoi offrir un playoff de Ligue des champions relativement excitant entre deux formations joueuses.
Présente dans les locaux d'Eurosport il y a quelques jours, l'internationale française de FTC Béatrice Edwige a évoqué cette confrontation à venir. Taulière des Bleues depuis 2013, la native de Paris continue de courir et aura son mot à dire lors de ce choc avec les Rebelles (à suivre ce samedi 15h50 sur Eurosport). Absente du dernier Mondial victorieux de la bande d'Olivier Krumbholz, la pivot ne se fait pas de mouron et prend les rendez-vous les uns après les autres.
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Un sommet de maîtrise pour le sommet de l'Olympe : le résumé du sacre des Bleues

FTC, le miroir brestois… ou presque

C'est finalement deux équipes aux destinées semblables qui vont se retrouver au cours des prochains jours. Sur le papier, tout du moins. Impériales dans les joutes domestiques, Brest et Ferencváros ont connu des parcours relativement différents sur la scène européenne. A contrario des Finistériennes, les joueuses de Budapest ont peiné jusqu'au bout pour arracher le dernier billet qualificatif. En donnant du fil à retordre à Metz pour son dernier match de phase de groupe.
Par une opération du Saint-Esprit, on a réussi à se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions…
Béatrice Edwige est revenue sur ces deux dynamiques opposées. "Par une opération du Saint-Esprit, on a réussi à se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions… Si le club avait réellement dû faire un choix entre les trois compétitions, ils auraient peut-être mis la Ligue des champions de côté et tout misé sur la coupe de Hongrie et le championnat…"
Des choix, Brest n'en a pas fait et a trouvé un tempo de gala pour jouer sur tous les tableaux. "Elles ont fait un retour assez incroyable depuis le Championnat du monde. Elles sont sur une rampe de lancement…", salue l'ancienne Messine qui loue aussi la prise de pouvoir de Pauletta Foppa. "Elle est assez exceptionnelle sur tous ses matchs. Ça va être des huitièmes très, très intéressants."
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Une partie de haut vol et Brest arrache le nul dans les dernières secondes contre Györ

Un rêve de JO ?

Absente du Mondial 2023 en Scandinavie, Béatrice Edwige a également évoqué son aventure avec les Bleues : "Elles sont championnes du monde, c'est compliqué de changer un groupe qui vient de gagner. Ce sont des choix qui sont compliqués à faire. Il faut être lucide : l'équipe de France tourne très bien. Elles ont deux très bonnes et très jeunes pivots. J'ai 35 ans…"
Toujours ambitieuse à l'idée d'intégrer le groupe, "Béa" garde un petit espoir. Avec pourquoi pas un costume de "quinzième" pour Paris 2024, suggéré par Jérôme Fernandez qui estime que son expérience serait bénéfique après le titre mondial. "C'est une belle option, peut-être y penser (rires) Est-ce que dans sa projection, Olivier (Krumbholz) ne voudrait pas quelqu'un de jeune pour être la 15e, un joker que personne ne connaît qui peut apporter un plus ? Avec Olivier, on se connaît. Il sait comment je suis, il connaît mes qualités."
Je leur souhaite d'être championnes olympiques, même si ça va être très, très dur car elles vont être attendues après leur titre de championne du monde.
La championne olympique de Tokyo veut surtout se faire plaisir dans cette dernière ligne droite de la saison. "Je suis très lucide et très pragmatique sur ma situation actuelle. Il se passera ce qu'il se passera. Il y a encore plein de choses qui peuvent arriver." Avant une petite "mise en garde" pour ses copines des Bleues. "Je souhaite le meilleur à cette équipe, je leur souhaite d'être championnes olympiques, même si ça va être très, très dur car elles vont être attendues après leur titre de championne du monde. C'est Paris, c'est la pression. Sur une compétition comme ça, l'expérience prévaut." Nul doute que celle de Béatrice Edwige serait bienvenue à la bande de Chloé Valentini. Encore plus si sa fin de saison est belle.
Abonnez-vous à Eurosport pour suivre le match entre FTC et le Brest Bretagne Handball (ce samedi à 15h50) :
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