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Ligue des Champions de handball : avec Petar Cikusa, le FC Barcelone a aussi son Lamine Yamal

Fabien Esvan

Mis à jour 02/05/2024 à 15:33 GMT+2

Retenez-bien son nom, si ce n'est pas déjà fait. Petar Cikusa. A 18 ans, l'arrière-droit est en train de se faire un nom au sein du FC Barcelone. Aux côtés de son frère jumeau Djordje, qui sera prêté à Montpellier la saison prochaine, le jeune Espagnol incarne l'avenir du handball mondial. Ses premières sorties sont déjà prometteuses. Au point d'être "comparé" à un certain Lamine Yamal.

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Lorsque deux talents émergent en même temps dans deux disciplines différentes, il est difficile de passer à côté. Barcelone a la chance de compter les deux au sein de son institution. Alors que Lamine Yamal brille de mille feux sur les rectangles verts avec l'équipe première du FC Barcelone, le club catalan peut aussi se targuer d'avoir l'une des futures superstars du handball dans ses rangs en la personne de Petar Cikusa.
A peine fini d'être poli par le centre de formation des Blaugranas, l'arrière-droit ou demi-centre de 18 ans à peine multiplie les sorties de choix avec l'équipe entraînée par Antonio Carlos Ortega. Buteur à quatre reprises contre le Paris Saint-Germain en quart de finale aller il y a une semaine et auteur de quelques actions de grande classe, le jeune premier sera l'un des joueurs à suivre sur ce match retour, où son temps de jeu devrait encore être conséquent (à suivre sur Eurosport).

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Coqueluche du vestiaire barcelonais, comme son frère Djordje, le natif de Bordils, dans la province de Gérone, a enfoncé toutes les barrières ou presque depuis septembre dernier. Au club depuis 2004, l'ailier Aitor Ariño ne se trompe pas quand il faut qualifier son jeune coéquipier. "Petar Cikusa est le Lamine Yamal du handball." Cette étiquette a été adoptée par le reste de l'effectif, qui ne manque jamais une occasion de le chambrer sur le sujet.
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Comme le jeune Lamine, Petar a franchi toutes les étapes à vitesse grand V. Comme le footballeur, le handballeur est conscient que tout va très vite. "Les gens pensent que c'est facile, mais ce n'est pas le cas. C'est très dur de passer du statut de jeune à l'équipe première du Barça, de passer du statut d'inconnu à celui dont on retient le nom. C'est quelque chose que je n'oublierai jamais et je continuerai à travailler pour être là où je suis", confiait-il en janvier à Mundo Deportivo.
Grand bénéficiaire de l'absence longue durée du tout aussi prometteur Domen Markuc, victime d'une rupture du ligament croisé antérieur et du ligament externe gauche l'été dernier, Petar Cikusa a aussi été appelé avec la sélection espagnole pour préparer le dernier Championnat d'Europe. Avant de finalement rester à quai pour ne pas brûler trop d'étapes. "Je suis encore un enfant et jouer avec les meilleurs joueurs du monde est quelque chose d'impressionnant, quelque chose que je n'oublierai jamais."

Un profil unique pour "marquer une ère"

Mais alors, qu'est-ce qui fait du jeune Cikusa un joueur si atypique ? Si les comparaisons avec Lamine Yamal pleuvent pour évoquer la précocité, le côté détonateur est aussi une caractéristique commune des deux pépites. "C'est un joueur intuitif qui a un talent inné et qui est très électrique dans son jeu. Souvent, il y a des choses que l'on ne peut pas enseigner en tant qu'entraîneur, il a un talent inné…", souffle Raul Entrerrios, ancienne gloire du Barça et responsable du centre de formation, dans un entretien à Mundo Deportivo.
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Capitaine du Barça depuis quelques mois, Dika Mem est aussi sous le charme de son jeune coéquipier. "Petar peut marquer une ère au Barça. On fait tous attention à lui, moi encore plus. Je me suis un peu reconnu en lui quand je suis arrivé ici. Je l'aime beaucoup, il va devenir un très bon joueur, c'est certain."
Mais derrière Petar, Djordje n'est jamais très loin. Si le premier est mis sur le devant de la scène, le futur joueur du Montpellier Handball est aussi promis à une immense carrière comme le rappelle Raul Entrerrios. "Les deux frères sont très différents. La grande vertu de Djordje, c'est qu'il est très complet, il est plus solide et plus constant (que son frère). Il peut attaquer et défendre dans plusieurs positions, et il joue des deux mains. Il est constant et travailleur. Il peut devenir un joker très important pour un entraîneur."
Après les Dujshebaev et les Entrerrios, l'Espagne s'est trouvé une nouvelle fratrie de gala pour de nouveau briller sur la scène internationale. Déjà reconnus et salués de toutes parts dans le petit monde du handball, les frangins Cikusa risquent encore de causer des maux de tête aux joueurs du Paris Saint-Germain Handball ce jeudi. Si Djordje est pour l'instant plus en retrait, Petar a déjà commencé à flamber en Catalogne. Et ce n'est que le début...
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