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Onesta: "On vise l'or"

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ParEurosport

Mis à jour 23/04/2012 à 14:25 GMT+2

Trois mois après un Euro cauchemardesque, Claude Onesta a tourné la page. Malgré ce cuisant échec, le sélectionneur de l'équipe de France estime que les Experts ne peuvent avoir d'autre objectif à Londres que le titre suprême.

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Crédit: Eurosport

A un peu plus de trois mois des Jeux Olympiques, avez-vous déjà la tête à Londres?
C.O. : Moi, sans doute un peu plus que les joueurs. C'est difficile pour eux d'être déjà dans l'échéance olympique alors que pour beaucoup, ils ont encore de gros objectifs avant la fin de la saison. Ça viendra en temps utile.
Quelles seront les prochaines étapes de la préparation?
C.O. : Globalement, les joueurs vont être avec leurs clubs jusqu'à la fin du mois de mai. Ensuite, on rentrera doucement dans la préparation. Ils vont avoir quelques jours de vacances, avec leurs familles, pour décompresser. Puis le 18 juin marquera vraiment le début de notre préparation. Là, on montera en puissance vers les Jeux. On espère juste qu'il n'y aura pas trop de blessures, pas trop de dégâts, histoire de ne pas commencer avec un handicap.
Justement, il y a une grosse incertitude en ce qui concerne Bertrand Gille, blessé à l'épaule...
C.O. : Oui, j'avoue avoir une grosse crainte. Bertrand, ce n'est pas un joueur parmi d'autres. C'est un joueur qui a une très grosse emprise sur le groupe, pas seulement sur le terrain, mais aussi en dehors, dans la vie de l'équipe, dans sa gestion. On a besoin de lui et j'espère une bonne nouvelle. Mais en tant que sélectionneur, on sait qu'on est toujours soumis à ce type d'aléas et de désagréments.
Malgré l'échec cuisant de l'Euro 2012, les Experts peuvent-ils viser autre chose que l'or à Londres?
C.O. : Non. Quand on a gagné autant de titres pendant des années, on ne peut pas avoir un autre objectif que d'être champion olympique. On ne peut pas viser autre chose que l'or. Je sais bien que le Baron de Coubertin disait que l'essentiel, c'est de participer, mais franchement, nous, on ne vient pas pour participer. La dernière compétition a été un peu compliquée pour nous. Mais si on met en perspective ce qu'on a accompli entre 2005 et 2011, on reste une équipe à battre. Nous étions devenus un peu une cible et c'est logique d'ailleurs.
Comment se sont passées les retrouvailles avec le groupe début avril?
C.O. : L'intérêt de cette semaine, au-delà des deux matches amicaux, c'était de voir notre capacité à faire le bilan de cet Euro. Il fallait analyser de façon précise les choses. Le staff a relevé certaines choses, les joueurs en ont dit d'autres. Il y a eu une grande sincérité de la part de tout le monde et j'ai senti la volonté commune de retrouver notre meilleur niveau. Je pense que cette semaine a été très utile pour le groupe.
Avec du recul, avez-vous compris ce qui s'est passé à l'Euro?
C.O. : Il y a beaucoup de facteurs, mais, quand on domine pendant quatre ans comme nous l'avons fait, au bout d'un moment, on commence à se contenter de vouloir reproduire ce qui a fonctionné. Or c'est une grave erreur. Il faut en permanence innover, se transformer, évoluer. Reproduire, ça ne suffit plus. Et c'est sans doute ce qui est arrivé à cette équipe, de façon inconsciente.
Etes-vous confiant sur la capacité de votre groupe à rebondir?
C.O. : C'est toujours pareil. C'est la compétition suivante qui nous dira si l'Euro était un simple accident ou si c'est plus grave. Nous aurons tous la réponse à Londres. Mais si on arrive à se servir de notre échec du Championnat d'Europe pour redevenir plus fort, ça peut être une bonne chose. Attention, ça ne veut pas dire qu'on doit l'oublier. Au contraire. Il faut l'utiliser, le comprendre. C'est ce que nous avons essayé de faire.
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