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Si Jackson m'était conté..

ParAFP

Publié 08/02/2005 à 17:00 GMT+1

La fin de la carrière internationale du capitaine de l'équipe de France de Jackson Richardson n'a laissé personne insensible dans l'entourage de la sélection, qui a remporté la médaille de bronze du Mondial. Abordable, respecté et avec un sourire désorma

Eurosport

Crédit: Eurosport

"Ce génie qui captive"

Joël Abati (international français): "En tant que handballeur, j'ai toujours voulu jouer avec lui car il a cette chose en plus, ce génie qui captive et qui a suscité beaucoup de vocations. C'est un bon compagnon de route, on gardera de lui son sourire. Il reste abordable malgré son statut. Après lui, il y aura un autre concept mais l'équipe de France évoluera, s'adaptera".
"Pour moi c'est vraiment une star"
Thierry Omeyer (international français): "Jackson est resté pendant quinze ans au plus haut niveau, a gagné je ne sais pas combien de titres mais il est toujours le premier à revenir en repli défensif. Pour moi c'est vraiment une star, j'ai de la chance d'avoir joué avec lui. Il symbolise toutes le valeurs du sport, c'est à côté de gens comme ça qu'on apprend beaucoup plus vite. C'est quelqu'un de doué".
"C'est 'LE' Monsieur du handball"

Guillaume Gille (international français): "La dernière compétition de Jackson peut s'apparenter à la fin d'une ère, car il y aura un avant et un après. Il est l'image du hand français depuis quinze ans. Il a un charisme qui a fait beaucoup pour l'évolution de notre sport. C'est 'LE' Monsieur du handball. On perd un mec qui a toujours su donner aux autres".

"Une bouffée d'oxygène pour le hand français"

Philippe Gardent (ancien international français): "On est resté dix ans ensemble en sélection, j'ai eu la chance de voir naître une étoile, de l'avoir vue de près. Il est à lui seul un magnifique spectacle. Il m'appelait le 'crocodile' car je ne dormais que d'un oeil pour surveiller à quelle heure il rentrait dans la chambre... C'est un garçon d'une intelligence rare et d'une grande pudeur. Son retour dans le championnat français l'année prochaine est vraiment une bonne nouvelle, une bouffée d'oxygène pour le hand français à l'heure où on voit encore partir les meilleurs joueurs comme Guéric Kervadec ou Nikola Karabatic".
"Jack', c'est Zidane"
Claude Onesta (actuel sélectionneur de l'équipe de France): "Il fait partie de ces gens pour lesquels le public paie pour voir du sport. En le perdant, on perd quelqu'un qui relève du surnaturel. Son départ est forcément une souffrance et un manque. Jack', c'est Zidane. Comme lui il fait des gestes que d'autres ne feront jamais, même en travaillant. Cela relève du génie pur. Il a vraiment fait évoluer l'esprit défensif du handball. Quand on vole autant de ballons qu'il en a volés, ce n'est pas par hasard".
"Cela va faire un grand vide"
Daniel Costantini (ancien sélectionneur de l'équipe de France): "Si j'étais le directeur marketing de la Fédération française de handball, je me poserais sérieusement la question de l'après-Jackson. Cela va faire un grand vide, sur le terrain comme en dehors. Je me souviens de lui en 1990 au Championnat du monde en Tchécoslovaquie, volant deux ballons décisifs contre l'Algérie. On gagne derrière, s'il n'avait pas fait ces interceptions, on serait rentrés à la maison et rien n'aurait commencé. Aux JO de Barcelone, il y avait quatre à cinq buts par match découlant de ses interceptions. Je me rappelle également de son bizutage en janvier 1990 en Bulgarie, où il a dansé la lambada avec une ancienne basketteuse de Clermont qui mesurait 1,90 m... Il est le symbole d'un handball hors-normes. Il a inventé des choses. Plus jamais personne n'interceptera comme lui".
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