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Tokyo 2020 : Les deux sportifs paralympiques afghans accueillis par la France

ParAFP

Publié 10/09/2021 à 15:28 GMT+2

JEUX PARALYMPIQUES 2020 - Roxana Maracineanu, la ministre déléguée aux sports, a annoncé vendredi que les deux athlètes afghans (Zakia Khudadadi et Hossain Rasouli) ayant participé aux Jeux paralympiques de Tokyo ont été accueillis par la France.

Zakia Khudadadi, taekwondoïste afghane, a fait ses débuts aux Jeux Paralympiques de Tokyo

Crédit: Getty Images

Les deux athlètes afghans ayant participé aux Jeux paralympiques de Tokyo ont été accueillis par la France, a annoncé vendredi la ministre déléguée aux sports Roxana Maracineanu. "Ils ont souhaité revenir en France, et nous les avons accueillis comme des milliers d'Afghans", a assuré la ministre à la presse.
Ces deux athlètes, Zakia Khudadadi et Hossain Rasouli, dont la participation aux Jeux paralympiques a failli être empêchée par l'arrivée des talibans au pouvoir en Afghanistan, ont atterri sur le sol français peu après la fin des Jeux dont la cérémonie de clôture a eu lieu dimanche. Ces deux sportifs avaient déjà transité par la France en août. Le ministère des Sports, en collaboration avec le ministère des Armées et le ministère des Affaires étrangères, avait en effet réussi à les évacuer de Kaboul à Paris quelques jours avant la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques le 24 août.
Je suis très sensible à leur situation aujourd'hui
"Nous avons réussi à faire sortir ces athlètes de Kaboul, et nous avons ensuite fait en sorte que ces athlètes puissent se reposer (...) et s'entraîner", à l'Institut national d'expertise et de performance sportives (Insep), a rappelé Roxana Maracineanu. Arrivés le 28 août à Tokyo, ils avaient été accueillis par le président du CIP Andrew Parsons à leur arrivée sur le sol nippon. Ils avaient pu participer à leurs épreuves respectives, le taekwondo pour Zakia Khudadadi et le 400 m en athlétisme pour Hossain Rasouli, qui a perdu son bras gauche dans l'explosion d'une mine.
"Je les ai un peu suivis (à Tokyo, ndlr). Vous savez que j'ai un passé assez proche du leur puisque moi aussi je suis arrivée en France en tant que réfugiée (en 1984 en provenance de Roumanie ndlr), donc je suis très sensible à leur situation aujourd'hui", a ajouté la ministre. "Je sais aussi les dangers qui les guettent eux et leur famille", a précisé Roxana Maracineanu qui n'a pas souhaité en dire plus sur leur situation "pour des raisons de sécurité".
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