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Simon Pagenaud : "Ferrari en IndyCar, ce serait super"

ParAFP

Mis à jour 04/06/2020 à 09:23 GMT+2

INDYCAR - Alors que la saison d'IndyCar débute samedi avec près de trois mois de retard, coronavirus oblige, Simon Pagenaud assure à l'AFP être "plus frais" que jamais et concentré sur son objectif de "regagner" les 500 Miles d'Indianapolis le 23 août. Et il valide une possible arrivée de Ferrari en IndyCar.

Le triomphe de Simon Pagenaud à Indianapolis.

Crédit: Getty Images

Comment vous sentez-vous après cette pause forcée ?
Simon Pagenaud : Beaucoup plus frais parce qu'il y a eu tellement de temps où j'ai pu me reposer, me concentrer beaucoup plus sur moi-même car il n'y avait pas de voyage. (...) J'ai eu le temps de vraiment me motiver pour la saison. Je me sens prêt comme si j'avais vraiment eu le temps de travailler un examen
Comment vous êtes-vous occupé ?
S.P : J'ai été bien organisé, je suis assez fier de moi ! Au moment où la première course a été annulée, je me suis dit: si elle est annulée, on va sûrement finir par être confinés chez nous, donc je suis tout de suite allé dans un magasin de sport pour m'équiper. J'ai organisé une salle chez moi et ça n'est pas plus mal, parce que ça m'a permis d'être beaucoup plus efficace au niveau du temps. Je suis tombé dans une routine qui m'a plu. De 9h à midi, préparation physique avec mon préparateur par Facetime (appel vidéo, ndlr), entre midi et 15h, je m'occupais de tout ce qui est communication, marketing et réponse aux médias et, de 15h à 18h, j'ai fait du simulateur. Les jours où je n'en faisais pas, j'ai fait tout ce que je voulais faire autour de la maison. J'ai réussi à rester très occupé
Quitter cette routine ne va pas être compliqué ?
S.P : J'arrive bien à "transitionner" donc ça ne m'inquiète pas. Et je pense que j'ai fait tout ce que j'avais à faire chez moi, donc je suis prêt à repartir !
Ce hiatus a-t-il changé vos objectifs cette saison ?
S.P : Pas du tout. Mon objectif numéro un, c'est de regagner les 500 Miles d'Indianapolis, de revivre des moments comme ceux que j'ai vécus en 2019. Répliquer une victoire, c'est impossible, mais tenter de le refaire, sûrement différemment, c'est une autre histoire. J'ai beaucoup travaillé sur ça, sur moi-même, essayé de bosser la concentration encore, toujours aller plus loin. Et évidemment le championnat vient en second pour moi. On commence ce week-end et j'ai une motivation vraiment décuplée. On a attendu ce moment comme des enfants qui attendent Noël, donc je crois qu'on est tous dans les starting-blocks. Je me sens prêt, j'ai l'expérience en plus aujourd'hui, c'est un gros avantage
Courir sans spectateurs, cela fera une différence ?
S.P : C'est surtout l'avant et l'après où tu peux te nourrir de cette énergie. Je suis quelqu'un d'assez spirituel et j'ai besoin de l'énergie des gens autour de moi pour me transcender un peu plus. Ça ne sera pas le cas, malheureusement, mais il faut faire avec. On a la chance malgré tout de pouvoir faire notre sport et l'opportunité de distraire les gens. Ça va être très différent mais c'est beaucoup de positif de redémarrer
Ferrari dit s'intéresser à l'IndyCar. C'est une bonne nouvelle, non ?
S.P : Ferrari et la course automobile, c'est synonyme. Les voitures rouges, on sait tous ce que ça représente. C'est l'écurie la plus vieille en F1, qui est là depuis le début des Grands Prix. Évidemment, ce serait super de voir le cheval cabré sur les courses d'IndyCar. Je parle en tant que passionné de sport automobile. La course avec Ferrari, c'est encore plus beau
On vous verra aussi au départ des 24 Heures du Mans virtuelles les 13 et 14 juin...
S.P : C'est mon retour au Mans, enfin (après quatre participations entre 2008 et 2011, ndlr) ! On vient pour soutenir le nouveau règlement sur lequel l'ACO (qui organise le championnat du monde d'endurance, ndlr) et l'IMSA (le championnat américain d'endurance, ndlr) ont travaillé. On va faire acte de présence, on n'a aucune prétention. Je pense qu'on ne se battra vraiment pas pour la victoire puisqu'il y aura des +sim racers+ (pilotes virtuels, ndlr) professionnels et qu'ils sont intouchables. On va faire au mieux pour déjà essayer de finir la course
C'est un pas vers votre retour réel au Mans ?
S.P : Ma participation au Mans virtuel n'aurait sûrement pas été possible sans ce nouveau règlement et cette relation ACO-IMSA, donc c'est une bonne nouvelle. Mon rêve est clair: je souhaite revenir un jour pour essayer de remporter les 24 Heures du Mans. Etant français, c'est notre fierté nationale en plus. Maintenant, est-ce que Penske (son équipe, ndlr) viendra ? Je l'espère. Je ne sais pas de quoi le futur est fait, mais ça serait un rêve, c'est sûr.
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