C'est officiel : Paris veut les Jeux 2024 !

Maxime Dupuis

Mis à jour 23/06/2015 à 13:04 GMT+2

La ville de Paris a officialisé sa candidature pour l'organisation des Jeux Olympiques de 2024, mardi midi. Dix ans après l'échec de Paris 2012, la France retente sa chance. Elle rêve d'organiser les JO pour la troisième fois (après 1900, 1924).

La Tour Eiffel, symbole de la ville de Paris

Crédit: AFP

Qu'avez-vous prévu pour les vacances en 2024 ? Un conseil : attendez un peu pour vous fixer. Parce que vous aurez peut-être envie de les passer dans la capitale. Mardi midi, 23 juin - journée olympique mondiale -, la Ville Lumière a officiellement annoncé qu'elle se lançait dans l'aventure 2024. Une décennie après l'échec de Singapour pour les Jeux Olympiques de 2012, Paris s'est de nouveau jeté dans la course aux anneaux. Elle a maintenant deux années pour séduire le CIO, qui se décidera à l'été 2017 du côté de Lima.
Bernard Lapasset, président de l'Association Ambition Olympique et leader attendu de la candidature parisienne, estime que la leçon des trois ratés précédents est retenue. "On a tiré les leçons des échecs passés et tenté de faire les choses avec méthode et dans un ordre cohérent", estime-t-il. Après 1992, 2008 et 2012, Paris espère faire revenir la flamme olympique sur les bords de Seine. Ce serait la troisième fois de l'histoire, après 1900 et 1924. 1924-2024, le symbole du centenaire serait magnifique. Mais pour convaincre le Comité International Olympique, peu enclin à se soucier des symboles (Athènes l'a appris à ses dépens en 1996), il faudra plus que cet argument.

Les sportifs avant les politiques

Pour faire pencher la balance et remporter la mise devant Boston, Rome, Hambourg et, très probablement Budapest, Paris 2024 va s'appuyer sur ses étoiles sportives, plus qu'elle ne l'avait fait pour la candidature 2012. Les politiques en poste, qui n'ont pas pris la parole mardi midi, devraient effectuer un pas de retrait et laisser la parole aux champions olympiques, tels que Laura Flessel, Marie-José Pérec, Renaud Lavillenie ou Teddy Riner, tous présents au siège du Comité national olympique et sportif français (CNOSF).
Que peut-on offrir de mieux à notre jeunesse ?
"Que peut-on offrir de mieux à notre jeunesse?", s'est interrogée Marie-Josée Pérec mardi. "Les Jeux, c'est quelque chose de magnifique, les organiser chez nous serait quelque chose d'extraordinaire mais le plus important c'est la jeunesse", a réagi la triple championne olympique.
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Paris retrouvera-t-elle les anneaux olympiques, 100 ans après ?

Crédit: Panoramic

Tony Estanguet, triple champion olympique de canoë-kayak et désormais membre du CIO, aura un rôle éminent à jouer pour faire de Paris l'heureuse élue. Sa mission, ainsi que celle du comité d'organisation sera de faire de Ville Lumière une candidature ambitieuse, mais pas onéreuse comme ont pu l'être Pékin, Londres ou encore Sotchi, lors des derniers Jeux d'hiver. L'Agenda 2020, présenté par le CIO en décembre dernier, demande à ce que les projets olympiques soient plus censés, tournés vers la durabilité et moins chers. La campagne devrait couter aux alentours de 60 millions d'euros. L'organisation, autour de 3 milliards. Elle s'appuiera sur des infrastructures en grande partie déjà présentes dans la capitale. La machine est lancée. Reste à la mener à bon port.
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