JO Paris 2024 | Florent Manaudou et Estelle Mossely en favoris : Qui seront les porte-drapeaux français ?

Le Comité national olympique du sport français en a dit un peu plus sur la désignation, ou plutôt l'élection, des porte-drapeaux pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 (26 juillet-11 août). On sait que des têtes d'affiches comme Teddy Riner ou Clarisse Agbegnenou sont hors-jeux et que Nikola Karabatic devrait l'être aussi. Qui mènera la délégation française sur la Seine ?

Devise, torche, mascottes... Les symboles cachés de l'affiche des Jeux 2024

Video credit: Eurosport

Si elle sera moins populaire que prévu, la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris n'en sera pas moins spectaculaire. Avec la Seine comme décor majestueux, elle restera sans doute comme un moment fort des JO de Paris 2024. Mener la délégation française en tant que porte-drapeaux n'en sera que plus honorifique encore. Qui seront les heureux élus pour le 26 juillet ?
On sait depuis ce mardi que les anciens porte-drapeaux n'ont aucune chance de l'être pour Paris 2024. Exit donc Teddy Riner et Clarisse Agbegnenou, qui aurait semble-t-il beaucoup aimé mener la délégation bleue sur la Seine, mais aussi le gymnaste Samir Aït-Saïd. Autre critère, avoir déjà participé aux Jeux Olympiques, ce qui élimine les stars que sont Kylian Mbappé, Antoine Dupont ou Victor Wembanyama. Enfin, le CNOSF veut s'éviter les polémiques et met en avant les valeurs de l'olympisme pour mettre de côté ceux qui ont eu des problèmes judiciaires comme Nikola Karabatic, qui avait jusque-là une bonne tête de favori.

Nos favoris

Au vu des critères proposés, un duo se détache : Estelle Mossely et Florent Manaudou . Les deux répondent à tous les critères et leurs carrières, ainsi que leur stature parlent pour eux.
En 2016 à Rio, Mossely avait participé à l'exceptionnelle épopée de la boxe française en décrochant l'or, devenant du même coup la première championne olympique française de son sport. A 31 ans, ce sont sans doute ses derniers Jeux Olympiques et la native de Créteil a beaucoup fait dans sa carrière pour combattre les discriminations, ce qui pourrait être un argument supplémentaire.
picture

estelle mossely

Crédit: AFP

A 33 ans, Florent Manaudou est lui aussi au crépuscule de sa carrière et il dira bientôt adieu à la compétition. Sacré champion olympique du 50m à Londres, il y a douze ans déjà, le petit frère de Laure avait offert une image si symbolique en enlaçant sa sœur venue le féliciter au bord du bassin. Nageur, Manaudou pourrait aussi bénéficier d'une délégation qui compte puisque chaque athlète aura une voix pour élire les porte-drapeaux. La tenue du 4x100 m le lendemain pourrait-il mettre à mal sa candidature ? "Je crois que la candidature d’un athlète pour ce rôle est forcément inscrite en lui et en rapport avec sa façon d’aborder les Jeux et ses épreuves. Son choix d’épreuves sera donc adapté à ce paramètre", nous a renseigné Julien Issoulié, le DTN de la natation française.

Nos outsiders

Ils sont plus nombreux mais ont tous un palmarès déjà bien garni, condition sine qua non, ou presque, pour une candidature qui a du poids. Si Estelle Mossely n'était pas candidate, ou pas élue, Pauline Ferrand-Prévot pourrait bien être la porte-drapeau tricolore. La vététiste n'a jamais brillé aux JO (10e à Tokyo) mais elle a déjà participé trois fois et surtout, elle compte un immense palmarès, elle la décuple championne du monde en individuelle. Pour elle aussi, la délégation cycliste est un avantage.
picture

"C'est une reine, une légende" : le sacre historique de Ferrand-Prévot

Video credit: Eurosport

Charline Picon ne dispose pas de cet atout dans sa manche mais elle a pour elle l'or olympique glané à Rio en 2016 ainsi que l'argent de Tokyo. Les Jeux Olympiques, Picon connaît et du haut de ses 39 ans, elle remplit idéalement la fonction de capitaine et de mentor voulue par le CNOSF.
Chez les hommes, Léon Marchand, la nouvelle star de la natation française et mondiale et sans doute l'athlète français le plus médaillé des JO de Paris, aurait pu être un très beau symbole. Problème, le nageur a déjà un programme surchargé et on doute qu'il veuille s'éparpiller. Romain Canonne a pour lui sa très belle histoire et sa médaille d'or des Jeux de Tokyo dans un sport, l'escrime, qui pèse lourd dans l’histoire française des Jeux Olympiques. Enfin, Kevin Mayer, parce qu'il est un décathlonien, ce qui respire l'olympisme et le don soi, a une carte à jouer. Reste à savoir si les blessures le laisseront tranquille.

Les grosses cotes

Parmi les candidatures qu'il ne faut pas éliminer trop vite, on citera les judokates Romane Dicko ou Amandine Buchard, titrées lors de l'épreuve par équipes aux côtés de Riner et Agbegnenou en 2021. C'était une sacrée revanche pour la seconde qui s'était vu disqualifiée en finale en individuelle. De plus, elle s'est ouverte à sa dépression récente, ce qui n'enlèverait rien au symbole. Parce qu'elle a une carrière exemplaire, Wendie Renard ferait elle aussi une belle porte-drapeau.
picture

Un souvenir pour toujours : Quand Batum envoyait les Bleus en finale avec un contre magnifique

Video credit: Eurosport

Chez les hommes, un Enzo Lefort, titré par équipes à Tokyo, a une chance mais elle est maigre tout comme Nicolas Batum qui a pour lui sa longue carrière en équipe de France et un contre mémorable il y a trois ans qui avait envoyé la France en finale des JO.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité