Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Judo - Grand Slam de Budapest : Teddy Riner en finale, le résumé de sa journée combat après combat

Raphaël Brosse

Mis à jour 10/07/2022 à 14:37 GMT+2

GRAND SLAM DE BUDAPEST - Quasiment un an après les Jeux Olympiques de Tokyo, Teddy Riner est de retour sur le circuit international ce dimanche, à l'occasion du tournoi disputé dans la capitale hongroise. Retrouvez ici le récapitulatif des combats du colosse français, qui a réussi à se hisser jusqu'en finale en écartant successivement Joao Cesarino, Ushangi Kokauri et Gela Zaalishvili.

Teddy Riner lors des JO de Tokyo, le 30 juillet 2021.

Crédit: Getty Images

2e tour : Cesarino expédié en deux temps

Exempt de premier tour, Teddy Riner a donc dû patienter avant d'entrer dans son tournoi face à Joao Cesarino, vainqueur du Chinois Yin Jongjie un peu plus tôt. Sans référence notable à ce niveau et classé bien au-delà du Top 100 mondial dans la hiérarchie des lourds (146e avant ce Grand Slam), le Brésilien de 24 ans n'a pas fait le poids face à son prestigieux adversaire, qui a vite pris les choses en mains.
Le double champion olympique individuel a pu imposer sa prise de kumi kata, en jouant notamment de son allonge. Sans forcer ni se mettre inutilement en danger, il a contrôlé les vaines tentatives de l'Auriverde, avant de le contrer habilement pour marquer waza-ari. Et après 1'45'' de combat, le Français a définitivement plié l'affaire en réussissant une jolie technique de sacrifice (sumi-gaeshi), clouant une nouvelle fois Cesarino au sol. Ippon.

Quart de finale : Kokauri impuissant... et disqualifié

La montée en puissance s'est poursuivie en quart de finale, contre un combattant d'un niveau supérieur. Vice-champion du monde 2018 et finaliste du dernier Grand Slam de Paris, Ushangi Kokauri aurait pu causer des problèmes au Tricolore. Cela n'a pas été le cas. Du début à la fin, l'Azerbaïdjanais n'a rien tenté, certainement par peur de s'exposer à une attaque fatale et foudroyante du décuple champion planétaire.
Habitué à ce genre de scenarii - auquel il avait notamment été confronté en finale des JO 2012 et 2016 -, Riner a pris son temps, montrant à l'arbitre qu'il était à l'initiative, souhaitait développer son judo mais se heurtait au refus de combattre de son opposant. Le Guadeloupéen a été averti une fois, pour fausse attaque. Mais Kokauri, lui, a récolté trois shidos successifs (en moins de trois minutes), une sanction synonyme de disqualification et, donc, de victoire par ippon pour le natif de Pointe-à-Pitre, qui a parfaitement maîtrisé son sujet.

Demi-finale : En démonstration face à Zaalishvili

"C'est la demie qui devrait être LE combat à suivre", avait prédit Frédéric Lecanu, consultant Eurosport, en prévision d'une probable explication entre Teddy Riner et Gela Zaalashvili, vainqueur du Grand Slam de Tbilissi début juin. Ce combat, on l'a évidemment suivi. Mais jamais, absolument jamais, on n'a tremblé pour le poids lourd français. Agressé au kumi-kata, le protégé de Franck Chambily a mis un point d'honneur à prouver qu'il était bel et bien le patron sur le tapis.
Il a bien failli plier l'affaire en moins d'une minute, grâce à un o-soto-gari tranchant, mais l'arbitre a finalement annulé le ippon et annoncé waza-ari. Qu'à cela ne tienne, le judoka de 33 ans n'a pas desserré son étreinte et a renversé le Géorgien en bordure quelques instants plus tard, cette fois sur une technique de sacrifice. Impeccable et imperturbable, Riner n'a envoyé que des signaux positifs depuis le début de la journée. En fin d'après-midi, il affrontera le surprenant Néerlandais Jelle Snippe en finale.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité