UFC Paris Accor Arena - Ciryl Gane : "Ce combat face à Sergey Spivak, c'est une mission que je dois accomplir"

On avait quitté Ciryl Gane sur une défaite expéditive face à la légende Jon Jones en mars dernier à Las Vegas. Une défaite après soumission dès le premier round qui a laissé des traces. "Ça m'a vraiment abasourdi, surtout la manière dont ça s'est passé, nous a avoué Ciryl Gane. Ça fait réfléchir, ça te fait poser beaucoup de question. Je ne suis pas mécontent d'avoir vécu ça en tant qu'être humain mais aujourd'hui je suis motivé à me prouver des choses à moi-même. Je suis un compétiteur dans l'âme et perdre de cette manière-là, ça m'a heurté. Aujourd'hui je suis motivé à ce que ça n'arrive plus jamais."

En attendant de se voir offrir une nouvelle chance de combattre pour un titre de champion du monde des lourds, Gane aura l'occasion de briller devant son public, samedi soir. Il revient en tête d'affiche de l'événement de la rentrée à l'Accor Arena, un an après une première édition qui avait tenu toutes ses promesses. "Je suis archi heureux de revenir combattre à Paris. Ce combat, c'est une mission que je dois accomplir", a-t-il poursuivi. Un an après avoir mis K.-O. l'Australien Tai Tuivasa, il sera cette fois-ci opposé à Sergey Spivak, un Moldave de 28 ans "sous-estimé", selon lui.

"Il n'a pas la 'hype', pas beaucoup de 'followers', il n'est pas forcément spectaculaire, nous a détaillé Gane. Ce n'est pas une personne qui va mettre beaucoup de K.-O., ce n'est pas la personne qui va être la plus belle à regarder mais en termes d'efficacité, il est archi présent. C'est un gars qui est super complet et archi dangereux. Il est ceinture noire de judo, au sol, il est très bon et se débrouille aussi très bien debout. Il est sous-estimé mais nous, on le prend très au sérieux."

Pour mettre toutes les chances de son côté, "Bon Gamin" a travaillé dur. Et ce, dès la fin de son combat précédent. Avec l'envie de passer à autre chose. Mais aussi de se concentrer sur ses failles qu'il n'a pas de mal à admettre. "Debout j'ai une tendance à gérer à peu près tout le monde dans la catégorie. Si mon adversaire va chercher une brèche, ce sera plutôt au sol", a-t-il avoué avant de détailler. "Quand on a quitté le combat de Jon Jones, on s'est fait une grosse session, un mois et demi quasiment non-stop, tous les jours, au sol." Il est désormais prêt. Prêt à combattre et à enflammer le public français qui l'attend forcément. Dans un show qui s'annonce bouillant. "La première édition était incroyable, on avait hâte que ça revienne", a-t-il conclu.