MOTOGP - Marc Marquez (Honda HRC) s'impose, Johann Zarco (Yamaha Tech3) au pied du podium
Mis à jour 22/10/2017 à 09:24 GMT+2
GRAND PRIX D'AUSTRALIE - Au bout d'une course rythmée par un nombre de dépassements incalculable, Marc Marquez (Honda HRC) s'est superbement imposé, ce dimanche, à Phillip Island. Passé juste avant la ligne par Maverick Viñales (Yamaha Factory), Johann Zarco (Yamaha Tech3) a terminé au pied du podium. Valentino Rossi a fini deuxième. Andrea Dovizioso (Ducati Team) a échoué au 13e rang.
Les combinaisons marquées et les carénages arrachés en disent long sur le spectacle offert, une nouvelle fois, par les pilotes à Phillip Island. Époustouflant de maîtrise au bout d'une course sensationnelle, Marc Marquez (Honda HRC) a posé une main sur le trophée du Mondial en dominant le Grand Prix d'Australie, ce dimanche. Johann Zarco (Yamaha Tech3), agressif comme aucun autre, a décroché une quatrième place aussi marquante pour son rang que décevante pour la physionomie. Le Français, incapable de déborder Valentino Rossi (Yamaha Factory) dans le dernier tour, a été battu pour 16 millièmes sur la ligne par Maverick Viñales. Malgré ce podium arraché de haute lutte, le jeune Espagnol a été mathématiquement écarté de la course au titre. Seulement treizième, Andrea Dovizioso (Ducati Team) a perdu (très) gros.
Marquez, Rossi, Viñales, Zarco et tous les autres : ils ont produit l'une des plus belles courses de l'histoire. Mais à la fin, l'identité du vainqueur n'est pas une surprise. Excellent dans son exercice favori -la bagarre-, intouchable sur le rythme, remarquable de contrôle au point de jeter, plusieurs fois, des coups d'oeil vers l'arrière, le champion du monde en titre a encore joué les patrons dans la baie de Western Port. Un temps cinquième, parfois leader, l'Espagnol a lâché la meute de loups à sept tours du drapeau à damier pour conquérir une 35e victoire en carrière. Mais derrière lui, la lutte a duré. Longtemps. Jusqu'au bout. Zarco, revenu de l'Enfer à une vitesse folle après avoir manqué son départ, s'est définitivement installé à la même table que tous les autres cadors du championnat.
Parce qu'il a constamment donné le tournis à Rossi, au point de l'épuiser jusque dans le parc fermé, et qu'il a fait jeu égal avec Viñales, le Français avait véritablement matière à être frustré, malgré une quatrième place pour laquelle il aurait certainement signé avant le début du week-end. Moins bien ressorti du dernier virage, le double champion du monde Moto2 a été avalé à l'aspiration par le jeune prodige espagnol. Et sur la ligne, 43 millièmes ont séparé VR46, décidément éternel, du pilote tricolore. L'écart, si infime, en dit long sur le combat livré par ces hommes. Mais il n'exprime rien sur l'aspect mémorable de l'épreuve, où même Cal Crutchlow (Honda LCR), Andrea Iannone (Suzuki Team) et Jack Miller (Honda Marc VDS), leader des premiers tours, ont eu un rôle à jouer. Seul Dovizioso, déclassé sur la ligne par Dani Pedrosa (Honda HRC) et le pilote satellite Scott Redding (Ducati Pramac), n'a pu s'inviter au bal. Et son absence a coûté cher. Le voilà repoussé à 33 points au Mondial.
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