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Fabio Quartararo abandonne sur chute et perd gros, Francesco Bagnaia vainqueur

Amaury Erdogan-Gutierrez

Mis à jour 26/06/2022 à 20:21 GMT+2

GRAND PRIX DES PAYS-BAS - Large leader du championnat du monde, Fabio Quartararo (Yamaha) a commis deux erreurs et a abandonné pour la première fois de la saison. Son rival de 2021, Francesco Bagnaia (Ducati) en a profité pour s'imposer. Au classement des pilotes, Quartararo voit son avance passer de 34 à 21 points sur Aleix Espargaro (Aprilla).

Fabio Quartararo aux Pays-Bas

Crédit: Getty Images

Quartararo part à la faute et Bagnaia en profite. Pourtant en confiance avant le départ, Fabio Quartararo (Yamaha Factory) a subi une première chute en course cette saison, dimanche sur le mythique circuit d’Assen (Pays-Bas). El Diablo est tombé après quatre tours en tentant l’intérieur sur Aleix Espargaro (Aprilia). Gêné par la manœuvre du Niçois et rétrogradé à la 15e place, le Catalan a produit une remontée comme il s’en fait peu (4e à l’arrivée).
Évidemment, tout ce remue-ménage a fait le jeu d’un Francesco Bagnaia (Ducati) imperturbable vainqueur, devant Marco Bezzecchi (Mooney VR46), deuxième, et Maverick Vinales (Aprilia), troisième. Jamais dans le coup, Johann Zarco a terminé au 13e rang. Seule éclaircie bleue dans le ciel bas néerlandais, Quartararo conserve la tête du championnat.

Quartararo se loupe, Bagnaia se rassure

S’il y avait un endroit où la confiance transpirait sous la combinaison de Fabio Quartararo, c’est bien dans la cathédrale d’Assen, circuit historique du plus vieux Grand Prix de l’histoire (1949). El Diablo a martyrisé les chronos, affichant un rythme inégalé tout le week-end durant. Et alors que tous les voyants clignotaient un vert irradiant, le Niçois a encore trouvé quelques ficelles lors du warmp-up de ce matin, dernière répétition avant la grande levée.
Au départ, les premiers tours de roues du champion du monde en titre ont été timides, rapidement débordé par Bagnaia et Espargaro. Après quelques boucles histoire de se roder, Quartararo a fondu sur l’Espagnol, s’appliquant à l’attaquer dans le virage le plus lent, le n°5. Problème, le Français a perdu l’avant et poussé le pilote Aprilia dans les graviers.
Bien que reparti sur sa monture, le Français est repoussé à la 24e place, bon dernier. La machine amochée, le Niçois est retombé une seconde fois, encore au virage 5, mais plus violemment. Une chute de l’arrière qui l’a contraint (à 14 tours du terme) à l’abandon, lui qui avait poussé pour poursuivre son œuvre, malgré un aileron en miettes. Un zéro qui ravit forcément le grand gagnant du jour, Pecco Bagnaia. Le Turinois a tranquillement géré sa course, sans trop en faire, se contentant de stabiliser un écart d’une seconde et demi sur Marco Bezzecchi. Le pilote Ducati grignote une partie de son retard au championnat, et ne compte plus que 66 points de retard sur le leader. Une opération comptable rêvée avant une trêve estivale bien méritée.

Espargaro, la folle remontée

Derrière Bagnaia, Marco Bezzecchi a confirmé ses bonnes dispositions affichées sur cette piste sinueuse et exigeante. L’Italien, deuxième, a ouvert son compteur de podium en MotoGP, le premier de l’équipe bâtie par Valentino Rossi. Jour de première donc, puisque Maverick Vinales a confirmé son retour sur les hauteurs de la grille, avec une troisième place synonyme de première présence sur la boîte avec Aprilia. Et que ne fut pas sa surprise de voir fuser le bouillonnant Aleix Espargaro, quatrième après un dernier tour sensationnel.
Finalement bien chanceux d’être resté sur ses roues, le compagnon de choix de Quartararo au sein du paddock a offert aux 104 000 spectateurs de la cathédrale une remontée digne d’un certain Marc Marquez. Espargaro a grappillé onze places, dont deux dans la dernière boucle. Au bout de l’exploit, 13 nouveaux points venus s’ajouter au total du pilote Aprilia (151 pts). Résultat, le dauphin de Quartararo n’a plus que 21 longueurs de retard sur le Tricolore. Avec un Zarco pénible 13e au cours d’une course où il n’a jamais trouvé son rythme, la trêve estivale vient à point nommé pour les deux pilotes tricolores. Ne reste plus qu’à espérer que nos Français ne gambergent pas trop. Cinq semaines, c’est long.
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