Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

"Calme et serein"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/08/2010 à 13:57 GMT+2

Triple médaillé au Mondiaux 2009, Frédérick Bousquet, 29 ans, vise l'excellence continentale sur 50 m papillon et 50 m libres à Budapest. Mais son ambition n'est pas seulement individuelle car il a un compte à régler avec les relayeurs du 4x100 m, après la "claque" de Rome.

2010 Canet-en-Rousillon Mare Nostrum Bousquet

Crédit: AFP

Ça y est, l'objectif de l'année est là...
Frédérick Bousquet : Ça arrive finalement! J'avais l'impression que c'était tellement loin et j'ai réalisé que c'était là. J'ai eu un petit moment de panique. Mais où sont passées toutes ces semaines?! J'ai hâte de voir ce que ça va donner. Mon 50 "pap" en début de semaine va me permettre de rentrer dans la "compète" mais j'espère faire quelque chose de bien, c'est-à-dire nager plus vite qu'aux championnats de France et mieux maîtriser cette course. Et surtout, je vais attendre les deux derniers jours avec impatience (50 m). Mes objectifs sur le 50 m sont clairs depuis le début et restent les mêmes.
Vous sentez-vous inspiré par le beau succès de l'équipe de France d'athlétisme la semaine dernière à Barcelone ?
F.B. : Tout ce qui fait partie de la réussite du sport français nous motive forcément parce qu'on veut en faire partie également. Quand on voit une équipe de France d'athlétisme qui se réveille et se révèle aux championnats d'Europe, ça nous fait plaisir. On a envie de les imiter et d'être dans la continuité de ce succès. Ce serait bien qu'on arrive à bien figurer au tableau des médailles, comme l'équipe de France d'athlé. Si on peut faire aussi bien et même mieux, tant mieux.
La jeune génération montre les dents. C'est une source de motivation ?
F.B. : Je me sers de la montée des jeunes. Forcément, quand on parle "jeunes", on pense à Yannick (Agnel) mais je pense également à William (Meynard). Ils me bougent, ils me poussent dans mes retranchements et ça fait du bien, au contraire.
Que vous inspire Yannick Agnel ?
F.B. : Quand Yannick réalise des championnats d'Europe junior qui sont phénoménaux, ça me fait dire qu'à Saint-Raphaël (championnats de France), c'était juste une petite étincelle. On va bientôt avoir le feu dans quelques temps. Il faut qu'on s'y prépare aussi. C'est peut-être à mettre en parallèle avec l'explosion d'Alain (Bernard) il y a deux ans où on avait vu quelques étincelles de sa part l'année précédente. C'est un rappel à l'ordre mais je me dis également, qu'on a un bel avenir dans le relais. Je le vois plus comme ça.
Ce relais (4x100 m libre), vous en dites quoi cette année ?
F.B. : Encore une fois, sur le papier, c'est le plus beau mais je pense qu'on va éviter de se baser sur le papier! A chaque fois, on dit qu'on est les meilleurs et à chaque fois, on termine presque dans les choux. A Rome (DNLR: Aux Mondiaux 2009), terminer troisième, c'est une claque. Il faut peut-être qu'on arrête de dire qu'on doit le gagner mais qu'on peut le gagner. Et s'enlever ce poids sur les épaules où on nous annonce -et on s'annonce- en tant que favoris.
Vous semblez calme et serein...
F.B. : Pourquoi je ne le serai pas ? Sûr de moi, non, mais confiant, oui.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité