Yohann Ndoye Brouard, champion d'Europe du 200 m dos : "Je me suis dit : 'Elle est pour moi celle-là !'"
Mis à jour 13/08/2022 à 23:43 GMT+2
CHAMPIONNATS D'EUROPE - Malgré les aléas, il n'a pas douté. Yohann Ndoye Brouard, "repêché" en demi-finale, a débordé de confiance dans la dernière ligne droite, pour aller chercher le sacre européen, samedi à Rome. Son premier titre international, à 21 ans. Le nageur français (1,97m) ne fait peut-être que commencer à gagner... et dès cette compétition, il aura d'autres occasions de se montrer.
Aisance et confiance. Quand Yohann Ndoye Brouard a viré une ultime fois, à la lutte pour le sacre, samedi à Rome, il s'est vu gagner. Et il l'a fait. "Je me suis dit : 'Y'a pas moyen (sic), elle est pour moi celle-là !'", a raconté le champion d'Europe du 200 m dans un sourire, au micro de France Télévisions.
"Je sentais que j'étais devant. Je sais que les derniers 50 m sont ma force, donc j'ai profité", a ajouté le nageur français, très heureux d'avoir "rendue fière" sa famille, présente dans la capitale italienne, dont il apprécie l'atmosphère. "J'ai l'impression que les Italiens m'aiment bien", avance-t-il.
"Il n'y a plus rien qui peut m'arrêter"
Quatrième des Mondiaux à Budapest, il y a un mois et demi, Ndoye Brouard tient son premier titre international, à 21 ans. "C'est la première Marseillaise pour moi, donc c'est bizarre, confirme-t-il (...) C'est une belle histoire, qui se termine bien. Là il n'y a plus rien qui peut m'arrêter...".
Le grand dossiste (1,97m) a battu son propre record de France, en 1:55.62, en finale, Il a dominé - assez nettement grâce à ce fameux finish - le Hongrois Benedek Kovacs (1:56.03). Luke Greenbank, nageur britannique, a pris le bronze (1:56.15).
C'est quelqu'un qui est assez surprenant, à qui il arrive toujours un petit quelque chose
Si l'histoire est "belle", c'est parce que Yohann Ndoye Brouard a dû s'y prendre à deux fois pour valider sa place en finale, vendredi, après un incident au départ de sa demie lorsque son cale-pieds a cédé. Une péripétie qui aurait pu lui coûter beaucoup d'énergie... mais qui l'a surtout, semble-t-il, galvanisé.
"C'est à l'image de Yohann", s'est réjoui son entraîneur à l'INSEP, Michel Chrétien. C'est quelqu'un qui est assez surprenant, à qui il arrive toujours un petit quelque chose et cette fois-ci, ça s'est transformé en quelque chose de positif. Donc on l'apprécie d'autant plus."
Encore des médailles à aller chercher
Il y a beaucoup de choses qui peuvent lui arriver... mais "pas grand-chose qui peut le perturber, sauf peut-être la confiance en lui, d'être sûr le jour-J qu'il va faire une belle performance", poursuit son coach. "Quand il est vraiment sûr qu'il va accomplir quelque chose, il va jusqu'au bout", et cela déménage.
A Rome, il doit encore disputer le 100 m dos et le 50 m dos, dont les séries démarrent dimanche matin. Reste à savoir s'il est sûr de ce qu'il va accomplir, sur ces distances.
Avec AFP.
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