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Manaudou, ils y croient !

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ParEurosport

Mis à jour 26/06/2011 à 18:28 GMT+2

Comme d'autres acteurs de la natation française, Philippe Lucas assure que Laure Manaudou peut gagner son pari et revenir au plus haut niveau. Mais pour ce faire, il va falloir aller vite et travailler. "Si elle franchit le cap, c'est qu'elle sait ou elle en est", juge Lionel Horter.

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Crédit: Eurosport

La nouvelle est tombée dimanche matin dans les colonnes du Journal du Dimanche. Rapidement, elle a enflammé le microcosme de la nationale tricolore. Laure Manaudou, championne olympique du 400 m en 2004, ne laisse toujours pas indifférent. Même Philippe Lucas, s'il assure n'en avoir "rien à branler", a un avis bien tranché sur la question. Son ancienne protégée a encore un avenir. A une condition : "Si elle fait les choses correctement, elle peut faire des belles choses. Elle est aux Etats-Unis avec un grand entraîneur, Brett Hawke. Pour moi, l'absence est depuis plus de 2008. C'est vraiment un contre-la-montre mais elle en est capable. La sélection des Jeux va être mi-mars. Ca arrive très vite. Juillet, août, faut bosser. Nous on a divorcé, on a signé les papiers, l'histoire est finie."
Pour Christian Donzé, DTN de la Fédération française, l'histoire est loin d'être terminée. Mais comme Lucas, il sait combien le défi sera difficile à relever. "C'est une bonne nouvelle pour la natation française. Après, on attendra pour savoir si c'est une bonne nouvelle pour l'équipe de France car les exigences sont fortes. Laure le sait, le haut niveau a des exigences très fortes, c'est un apprentissage permanent. Ce sont des paliers à franchir. Il n'y a aucun scepticisme de ma part, juste du réalisme. Je la crois beaucoup plus capable que Janet Evans, auquel je ne crois pas du tout."
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Laure Manaudou

Crédit: AFP

"Elle a 6 mois, c'est jouable"
Ancien coach de Manaudou et actuel directeur des équipes de France, Lionel Horter pense que Laure Manaudou ne revient pas pour rien. "Si elle franchit le cap de reprendre la compétition, c'est qu'elle sait ou elle en est. On dit qu'il faut autant de temps pour revenir au haut niveau que la durée du stop qu'on a fait dans la préparation. Donc vous imaginez que le challenge est très difficile. Elle a 6 mois, c'est jouable. Mais de savoir si elle est capable d'être la nageuse qu'elle a été, en écrasant la concurrence mondiale, c'est une grande inconnue. Personne ne peut le savoir, pas même son entraîneur. Compte tenu des chronos qu'elle a déjà fait dans sa carrière, et avec une préparation bien pensée, se qualifier dans le 4x200 ou au 100 dos, ça paraît tout à fait abordable."
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