Loeb: "Ça fait plaisir"

Consacré sportif français de l'année à la fois par la rédaction et les internautes d'Eurosport.fr, Sébastien Loeb apprécie cette double marque de reconnaissance. L'Alsacien livre aussi les clés de sa réussite: sa haine de la défaite et son amour pour son métier.

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Crédit: Eurosport

Vous avez été désigné sportif français de l'année pour la 3e fois en 4 ans par Eurosport, en devançant Jason Lamy-Chappuis et Christophe Lemaitre. Qu'est-ce que cela vous inspire?
S.L. : Cela me fait toujours très plaisir d'être reconnu, notamment pour mon sport et ma discipline. C'est très agréable de savoir que les gens mettent en avant le rallye, devant, par exemple, des sports olympiques, demandant souvent un très grand investissement en termes d'entrainement.
Un mot sur vos deux poursuivants dans le classement, Jason Lamy-Chappuis et Christophe Lemaitre...
S.L. : Je veux justement leur dire que je les admire pour leur ténacité dans l'entrainement. Je me doute a quel point ce doit être difficile d'arriver à leur niveau. Je leur souhaite une longue carrière.
Les internautes d'Eurosport, qui ont également voté de leur côté, vous ont eux aussi mis à la première place. Une marque de reconnaissance de plus de la part du public. Est-ce important pour vous?
S.L. : Oui, en effet, c'est très important d'avoir la reconnaissance du public en plus de celle des spécialistes. Cela prouve que le rallye a sa place dans le coeur des Francais et que, peut-être, nos sept titres de champions du monde ne laissent pas indifférents.
En quoi l'année 2010 a-t-elle été spéciale pour vous par rapport aux précédentes?
S.L. : En fait, nous avons été très réguliers avec une moyenne de 21 pts marques par rallye. Nous avons marqué des points a chaque course, d'ailleurs. Ensuite, le plus spécial fut bien sûr l'acquisition des titres pilotes et constructeurs au Rallye de France, devant mon public, chez moi, avec une arrivée du rallye dans ma ville natale. C'était un sentiment incroyable.
Qu’est-ce qui fait encore courir Sébastien Loeb après 7 titres mondiaux consécutifs?
S.L. : Je n'aime pas perdre et surtout j'adore ce que je fais. J'aime mon job!
Est-ce que la perspective d'obtenir un 8e titre en 2011 et la possibilité de dépasser Michael Schumacher au palmarès des pilotes les plus titrés en sport mécanique vous donnent une motivation supplémentaire?
S.L. : Non. Ça, c'est un truc de journalistes !
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