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Après Nathalie Péchalat, Marie-Reine Le Gougne est également candidate à la présidence de la FFSG

ParAFP

Publié 20/02/2020 à 19:17 GMT+1

A 22 jours de l'élection du successeur de Didier Gailhaguet, qui a démissionné après les nombreuses révélations d'agressions sexuelles dans la patinage français, l'ancienne juge Marie-Reine Le Gougne, au coeur d'un scandale lors des JO de Salt Lake City, a présenté sa candidature pour présider la FFSG (Fédération française des sports de glace).

Le Gougne

Crédit: Getty Images

Huit jours après Nathalie Péchalat, une deuxième candidate se déclare. Il s'agit de l'ancienne juge de patinage artistique Marie-Reine Le Gougne. Elle a indiqué jeudi à l'AFP qu'elle visait la présidence de la Fédération des sports de glace (FFSG), confirmant les informations du Monde. "C'est acté. J'ai envoyé ma candidature", a fait savoir Marie-Reine Le Gougne, qui affirme vouloir "sortir la FFSG de son marasme et lui redonner ses lettres de noblesse" à l'occasion du scrutin du 14 mars, organisé à la suite de la démission précipitée du président Didier Gailhaguet le 8 février.

Au coeur du scandale des JO 2002

Déjà candidate à la présidence de la Fédération en 2004, 2006, 2010 et 2014, l'ancienne juge internationale affrontera pour sa cinquième tentative la patineuse Nathalie Péchalat, retraitée depuis 2014. La double championne d'Europe de danse sur glace (2011, 2012) s'est lancée le 12 février dans la course. "Ma priorité, c'est que je sois réhabilitée", plaide celle qui avait été déchue de sa fonction de juge après les Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002, soupçonnée d'avoir favorisé le couple russe Berezhnaya-Sikharulidze au détriment de la paire canadienne Salé-Pelletier, afin d'obtenir la complaisance des juges russes envers les danseurs Anissina-Peizerat.
Marie-Reine Le Gougne déclare avoir agi à l'époque sous la pression de Didier Gailhaguet, l'omnipotent président de la FFSG qui a finalement démissionné au début du mois en réaction à la vague de révélations sur les abus sexuels dans le milieu du patinage. "Je suis une victime du système Gailhaguet", a-t-elle estimé jeudi, avant d'appeler à "révolutionner la Fédération" en changeant le mode de gouvernance "du tout au tout".
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Péchalat : "On va féliciter Gailhaguet pour sa démission"

Si la candidate salue en sa concurrente Nathalie Péchalat "une jeune femme brillante", elle juge nécessaire d'élire "quelqu'un d'expérimenté" à la tête de la FFSG, "entouré de sang neuf". Avant la clôture des candidatures le 28 février, d'autres postulants pourraient se déclarer. Dans un communiqué publié mercredi, quatorze sportifs dont d'anciennes vedettes du patinage français comme Philippe Candeloro ou Gwendal Peizerat ont exprimé leurs réserves sur la candidature de Nathalie Péchalat.
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Certains ex-patineurs ont exprimé leurs réserves par rapport à la candidature de Nathalie Péchalat.

Crédit: AFP

"Nous ne serons en mesure d'exprimer un soutien éventuel à sa candidature que lorsque nous aurons pu prendre connaissance de son projet et que nous serons sûrs de sa volonté de s'adjoindre une nouvelle équipe capable de mener à bien ce grand défi de renouvellement" de la FFSG, ont écrit les signataires, qui assurent ne proposer "à ce jour" aucune candidature concurrente.
L'ancienne patineuse Sarah Abitbol, qui a lancé la vague de révélations autour des violences sexuelles dans le patinage artistique en publiant fin janvier un livre-témoignage ("Un si long silence", Plon), a également joint sa signature au communiqué.
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