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Joubert : "C'est énorme"

Eurosport
ParEurosport

Publié 26/03/2010 à 08:14 GMT+1

Brian Joubert a décroché jeudi la médaille de bronze aux Mondiaux de Turin, prouvant ainsi qu'il n'était "pas mort". Pour le Français, ce podium est "plus intense" que l'or glané en 2007, alors qu'il a réussi à rebondir un mois après sa prestation catastrophique aux jeux Olympiques de Vancouver.

Mondiaux turin Joubert

Crédit: AFP

BRIAN JOUBERT, quel est votre premier sentiment ?
B.J. : C'est énorme. Je crois que c'est un moment encore plus intense que le titre en 2007 parce qu'en 2007, j'ai tout gagné, il n'y a eu aucune erreur de faite. Cette année est différente parce qu'elle a été extrêmement dure, surtout ces trois dernières semaines. Mais on a fait le job et ça paye aujourd'hui (jeudi). Ca fait quand même deux saisons où c'est difficile, où je perds au fur et à mesure des sensations. Je ne pensais pas les retrouver un jour. Je ne suis pas encore à 100% mais je suis sur la bonne voie et c'est ça qui me fait du bien. Ce soir, j'ai voulu jouer encore. J'ai voulu tenter les deux quads alors que ça passe pas bien à l'entraînement, et ça a marché.
Quelle a été la clé pour rebondir lors de ces Mondiaux ?
B.J. : Il a fallu que je me remette en question, sur mon comportement. Pas forcément sur glace, parce que j'ai toujours bossé, mais je n'étais pas moi-même, je n'étais pas relaxe, je n'étais pas tranquille. Du coup, je pense que je perdais énormément d'énergie, j'étais moins efficace à l'entraînement. C'est ce que j'ai essayé de changer depuis les jeux Olympiques et là, c'est bien.
Vous avez écouté les autres aussi ?
B.J. : Oui, j'écoute maintenant! Je n'écoute pas tout le monde mais les personnes en qui j'ai confiance, les personnes de mon équipe.
A qui dédiez-vous cette médaille?
B.J. : A ma mère (en retenant ses larmes). Parce que, ça ne change pas trop, mais c'est la personne qui m'aide le plus. C'est la personne qui était avec mois après les jeux Olympiques...
Vous serez encore là après ?
B.J. : Je ne suis pas mort. C'est une question que je me posais. C'était pas évident... Je ne savais pas si j'étais fait pour la compétition mais au fond de moi même je le sentais... J'ai répondu à ma question et ça fait du bien.
Devant vous, ça patine vite...
B.J. : Moi aussi je peux patiner vite, je peux patiner bien! Simplement, j'ai accumulé tellement de fatigue. Même sur le programme court d'hier, j'ai perdu pas mal d'influx nerveux. Je me suis battu jusqu'au bout, j'ai pas lâché. Il faut bosser et si je travaille, il n'y a pas de raisons que je ne regagne pas le titre de champion du monde.
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