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Mondiaux de patinage artistique - Sia Him Fa : "Une médaille ? Ce n'est pas l'objectif premier sur cette compétition"

ParAFP

Mis à jour 21/03/2023 à 10:27 GMT+1

CHAMPIONNATS DU MONDE - C'est le patineur en vogue côté français. Sacré champion d'Europe en février à Espoo, une première depuis 2011 et Florent Amodio, Adam Siao Him Fa débarque avec le plein d'ambition au Japon pour les Mondiaux. S'il a brillé en Finlande et qu'il espère une médaille mondiale, le Tricolore vise "avant tout la performance" sur ce rendez-vous comme il l'explique à l'AFP.

Deux erreurs mais le bonheur au bout : Le programme doré de Siao Him Fa

Les Bleus attendaient ça depuis longtemps. En quête d'un successeur à Florent Amodio et Brian Joubert, l'équipe de France de patinage artistique a retrouvé le plaisir d'un titre européen en février grâce à Adam Siao Him Fa. Pour le rendez-vous mondial au Japon, le Bordelais veut continuer à engranger de la confiance.
"Je vais essayer de patiner propre et le résultat suivra derrière", estime dans un entretien à l'AFP Adam Siao Him Fa, champion d'Europe de patinage artistique en janvier en Finlande, qui ne fait pas d'une médaille son "objectif premier" aux Mondiaux de Saitama au Japon, à partir de mercredi. Entretien.
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Siao Him Fa, l'attente jusqu'au bout : "J'y ai cru quand les points sont apparus"

Vous abordez ces Mondiaux en étant numéro 1 européen, cela change-t-il quelque chose pour vous ?
Adam Siao Him Fa : C'est un titre mais je ne pense pas que ça va changer grand-chose. Là, c'est le niveau mondial. Jusqu'ici, ma saison s'est très bien passée même si elle n'est pas terminée. Il faut continuer comme ça jusqu'à la fin.
Comment avez-vous géré ces dernières semaines depuis votre titre en Finlande ?
A. S. H. F. : Après les "Europe", j'ai pris quelques jours pour récupérer et je suis retourné assez vite sur la glace pour m'entraîner. J'étais content du résultat aux Championnats d'Europe mais pas forcément de ma performance sur le programme long. Cela m'a beaucoup aidé et donné des points sur lesquels je devais travailler. Je me suis ainsi concentré vraiment sur mes points faibles, sur ce qu'il y avait à améliorer. On a insisté notamment sur l'intensité et la répétition.
Vous disiez fin janvier avoir votre place parmi les meilleurs patineurs au monde sans être à votre maximum. Comment gagne-t-on les quelques points pour arriver au sommet ?
A. S. H. F. : Il faut patiner parfaitement. Cela veut dire qu'il y a beaucoup de choses que je peux améliorer comme la vitesse sur les arrivées de sauts, la vitesse des pirouettes, sur le patinage, l'expression et l'interprétation des programmes. C'est du détail mais du détail qui fait vraiment la différence.
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Matteo Rizzo a podio con Adam Siao Him Fa (oro) e Lukas Britschgi (bronzo)

Crédit: Getty Images

Sentez-vous que vous devenez un patineur complet, vous qui privilégiiez jusqu'à peu la technique ?
A. S. H. F. : C'est l'objectif de devenir vraiment un patineur complet. Je pense que je m'en rapproche. J'ai fait d'énormes progrès depuis l'année dernière avec ma structure à Nice. Il faut que je continue sur cette voie.
Une médaille au Japon serait un tremplin idéal pour les Jeux olympiques de Milan-Cortina en 2026 ou jugez-vous que c'est encore trop loin ?
A. S. H. F. : C'est possible mais ce n'est pas l'objectif premier sur cette compétition. Je vise avant tout la performance, je vais essayer de patiner propre, que ce soit le programme court ou le programme long et le résultat suivra derrière. C'est difficile de prédire un résultat et un classement car on ne connaît pas trop les états de forme des autres patineurs. On peut avoir une petite idée mais on verra sur place.
Trois quadruples peuvent-ils suffire dans votre programme au Japon ou un quatrième est-il nécessaire pour accrocher le podium ?
A. S. H. F. : Je pense qu'en patinant parfaitement, mais vraiment parfaitement, avec trois quadruples c'est possible. J'ai pensé pendant ces mois de préparation à inclure un quatrième quadruple mais c'était trop tôt. Le Flip et le Lutz passent très bien à l'entraînement mais je ne voulais pas faire trop de changements avant ces championnats du monde. On en a fait quelques-uns déjà sur le programme par rapport à la Finlande, c'était déjà beaucoup de travail, je ne voulais pas déstructurer tout le travail qu'on avait fait."
Propos recueillis par Raphaël PERRY
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