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Au km 132, Sébastien Loeb a dit adieu à ses rêves sur le Dakar 2024 : "A partir de là, c’était un peu mort…"

Glenn Ceillier

Mis à jour 18/01/2024 à 18:52 GMT+1

Sébastien Loeb a encore vu ses espoirs de premier sacre sur le Dakar s'envoler ce jeudi lors de la 11e étape de cette édition 2024. Au kilomètre 132, son Prodrive Hunter a cassé un triangle sur un choc. Le début du calvaire pour Loeb et son copilote Fabian Lurquin qui n'avaient pas de quoi réparer et ont dû attendre longtemps. Très longtemps.

Sebastien Loeb

Crédit: Getty Images

C'est aussi ça qui fait la légende du Dakar. Les malédictions de certains pilotes dans leur quête de cette course mythique. Et Sébastien Loeb sait bien de quoi on parle. Pour sa huitième participation, le pilote Prodrive risque encore de finir une édition du Dakar frustré. Car ce jeudi, le Français a vu ses rêves de victoire s'envoler sur ce Dakar 2024, après une année où il a accumulé les problèmes. "On a presque tout cassé. On a crevé toutes les roues qu'on avait", a-t-il déploré ce jeudi après la 11e étape sur le site du Dakar.
Alors qu'il s'était relancé ces derniers jours et notamment mercredi pour se replacer dans le sillage de Carlos Sainz (Audi), Loeb a vécu une journée calvaire. La faute notamment à un coup du sort après avoir tordu son triangle avant droit. "On a tapé une pierre cachée derrière un sommet. C'était un gros impact. D'autres l'ont prise aussi, certains ont juste crevé. Nous, on a tordu le triangle", a expliqué l'Alsacien. "Or ce triangle avant, on ne l'avait pas dans la voiture. A partir de là, c’était un peu mort… On est restés une heure au bord de la route en pensant que c’était terminé".
On pensait même ne pas repartir
Bloqué au km 132 et dans l'incapacité de trouver une solution pour repartir, Loeb a d'abord demandé au camion d'assistance de son écurie Bahrain Raid Xtreme (BRX) de venir le secourir. Mais finalement, il a trouvé un sauveur, avec l'écurie chinoise YunXiang, partenaire de Prodrive, dont un pilote s'est arrêté pour lui porter assistance. "Je me suis dit que je n'allais pas laisser la voiture dans le désert, on n'avait rien de prévu aujourd'hui (jeudi) alors je vais attendre le camion. Et par chance, notre partenaire chinois avait la pièce (...) C'est nickel car on allait abandonner, on était assis sur un caillou", raconte le nonuple champion du monde de rallye court. Mais ce n'était pas la fin de ses galères.
Après ce long arrêt, Loeb et son coéquipier Fabian Lurquin ont encore dû jongler avec les pépins inhérents au Dakar quand le sort s'acharne. "On est repartis et à partir de là, on a crevé, crevé, crevé… (...) En tout, on a crevé cinq fois, on a ré-exploité tous les pneus crevés jusqu'à la jante. Une fois que t'es sur la jante, tu peux la déformer. On roulait à 50 km/h pour préserver les pneus", explique encore le pilote tricolore. "Finalement, on est là, à l’arrivée, avec une voiture en piteux état. Mais on est arrivé au bout". Au bout mais loin du leader. Très loin même.
Loeb et Lurquin se retrouvent désormais à 1h 36 min de Carlos Sainz (Audi), lui offrant un boulevard vers un quatrième titre sur le Dakar. Et c'est presque un miracle si le duo peut encore jouer le podium alors qu'il pointe à la troisième place du général. "Finir troisième ? Ca m'arrange, parce que je n'avais pas envie de finir trois fois deuxième", a ironisé Fabian Lurquin. Alors qu'il n'a pas caché avant l'épreuve faire une "obsession" du Dakar, Loeb s'est lui montré plus pragmatique. "On fera des triangles plus solides la prochaine fois. (...) La pièce a été faite pour la performance mais la solidité n'est pas la même que les autres. Il faudra le prendre en compte pour la prochaine. …"
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