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Tournoi des 6 Nations - France - Italie : Pourquoi l’essai de Charles Ollivon a été accordé
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Publié 25/02/2024 à 16:41 GMT+1
Ce dimanche après-midi, le XV de France a ouvert le score face à l’Italie grâce à un essai inscrit par Charles Ollivon. Un essai qui a été décortiqué pendant plusieurs minutes par l’arbitre vidéo, avant d’être accordé par l’arbitre central. Pourtant, aucun plan ne permettait clairement de voir que le ballon avait été aplati derrière la ligne d’en-but.
"On ne sait pas sur qui taper et c'est peut-être le plus inquiétant"
Video credit: Eurosport
Il a montré la voie. Capitaine du XV de France en l’absence de Grégory Alldritt, Charles Ollivon a débloqué le compteur face à l’Italie, ce dimanche à Lille. Venu au soutien de Cameron Woki juste devant les poteaux italiens, le troisième-ligne toulonnais s’est jeté en direction de la ligne d’en-but. La situation ayant été confuse, l’arbitre central, Christophe Ridley, a sollicité son assistant vidéo (TMO). En revoyant l’action sous différents angles, il était impossible d’être certain que le Bleu avait effectivement aplati le ballon derrière la ligne. Pourtant, l’essai a bel et bien été validé. Pourquoi ?
La raison tient dans la décision terrain annoncée par l’homme au sifflet au TMO : "La décision terrain est qu’il y a essai." Partant de ce postulat, il ne pouvait être déjugé que si une image montrait clairement que cet essai ne pouvait pas être accordé. Or, même s’il a eu du mal à contrôler le ballon, Ollivon n’a semble-t-il pas commis d’en-avant, et rien ne permet d’affirmer qu’un Italien l’a empêché d’aplatir. Dès lors, M. Ridley est resté sur sa décision terrain et a accordé l’essai aux Français.
Cas de figure inverse Écosse
Rappelons que la situation inverse était survenue il y a quinze jours, à la toute fin du match entre l’Écosse et la France (16-20). Le XV du Chardon pensait avoir marqué l’essai de la victoire, mais la décision terrain de l’arbitre avait été de considérer qu’il n’y avait “pas essai”. Comme aucune image n’avait prouvé le contraire de façon claire, le directeur du jeu était resté sur son choix initial et les Bleus s’en étaient sortis de justesse.
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