Champions Cup - Bristol - Lyon - Yann Roubert : "Il y a urgence à gagner des matches"

Yann Roubert : Il y a un gros sentiment de frustration. On n’est pas là où on voudrait être et cette douzième place en Top 14 est loin de nos ambitions. La dernière défaite à Castres a montré qu’on pouvait renverser n’importe quelle équipe sur certaines séquences mais qu’on n’arrivait pas à trouver de la constance sur quatre-vingts minutes. Le talent et les possibilités sont là, il faut que chacun en fasse un peu plus pour qu’on arrive enfin à basculer sur des victoires, si possible dès cette quinzaine de coupe d’Europe.

Y.R. : Bien sûr ! Tout le monde a pu faire ce constat lucide que nous prenons trop de points. Pour corriger cela, ça passe par du travail et des automatismes à acquérir. On n’a pas été épargnés par les blessures et cela a été dur pour le staff d’aligner la même équipe plusieurs fois de suite et de trouver une constance. On espère que le travail va payer mais il est clair qu’il y a urgence à trouver de l’efficacité et à gagner des matches.

Y.R. : Il faut rester solide dans le travail et nos convictions. On sent les pressions qui montent mais il n’y a pas de changement à prévoir au LOU, si ce n’est dans les résultats. On a tous les atouts pour, maintenant il ne sert plus à grand-chose de parler. Place aux actes !

Y.R. : Oui, car je vois que ça travaille et qu’il y a une vraie cohésion entre les joueurs et le staff. C’est bien et c’est un atout pour aller chercher des résultats. Maintenant, je le répète, il faut que du pilier gauche au président nous en fassions tous un peu plus pour que nos prestations soient bonnes sur quatre-vingts minutes et pas uniquement sur dix, quinze ou vingt.

Y.R. : On s’est battus pour y être. C’est une fierté et un honneur de pouvoir figurer dans cette Champions Cup, donc on ne va évidemment pas la galvauder. Ce sera aussi l’occasion pour certains de se montrer. De toute façon, tout ce qui se passera de bien pour nous dans cette compétition aura des répercussions positives sur le Top 14.

Y.R. : Il a dû repasser par les Fidji après la Coupe du monde pour avoir son visa. Cela a pris du temps avec des délais administratifs très importants. Je remercie d’ailleurs l’ambassadeur des Fidji et son homologue à Singapour, où Semi était le temps d’obtenir son visa, qui nous ont aidés pour raccourcir ces délais. Cela a été un long combat et il nous reste maintenant plus qu'à faire venir sa famille et sa femme enceinte. On aurait aimé avoir Semi tout de suite après la Coupe du monde, mais on ne peut pas refaire ce qui n’a pas été fait. Il est là désormais et il va être une force pour nous.