Bonjour à toutes et à tous ! Bienvenue à l'Eden Park d'Auckland pour suivre avec nous cette demi-finale de la Coupe du monde entre la France et le pays de Galles.

Et c'est parti avec le coup d'envoi ordonné par Alain Rolland. Les Gallois engagent.

...Désormais le Land of my fathers !

C'est l'heure des hymnes. D'abord la Marseillaise...

Les deux équipes sont dans le couloir pour rejoindre la pelouse de l'Eden Park.

Les Français sont en rond, en train de se motiver dans les vestiaires. Il ne vont pas tarder à en sortir.

Alors qu'il a fait beau toute la journée, la pluie a commencé à tomber sur l'Eden Park d'Auckland un quart d'heure avant le début de la rencontre entre la France et le pays de Galles. Pas forcément un bon souvenir après la demie de 2003 face à l'Angleterre. Harinordoquy avait même précisé cette année-là: "Quand on avait ouvert les rideaux, on avait vu la pluie et cela nous avait déstabilisé." En espérant que cela ne soit pas une nouvelle fois le cas en 2011.

Les Gallois tenteront de se qualifier pour la première finale de leur histoire. Le pays de Galles a atteint une seule fois le stade des demies. C'était en 1987 pour une défaite face au futur vainqueur, la Nouvelle-Zélande. La France, elle, jouera sa sixième demi-finale pour un bilan de deux victoires (1987, 1999) pour trois défaites (1995, 2003, 2007).

Désormais, tous les acteurs de cette rencontre sont sur la pelouse de l'Eden Park. Pendant ce temps, une fanfare assure le spectacle au centre du terrain.

Les arrières français et les Gallois sont sur le pré en train de s'échauffer.

Le discours préventif de la semaine, revenant dans toutes les bouches tricolores, fut justement celui de l'appel à la concentration et à la motivation. "Après une belle performance, notait encore Thierry Dusautoir vendredi, on ne sait jamais si on sera à la hauteur de l'événement. C'est toujours là la difficulté qu'on a à préparer ce genre de match". "Nous, Latins, nous avons besoin de colère et d'affectif, reprenait au même moment Marc Lièvremont, reconnaissant au passage être plus stressé.

Avec un pack très mobile, accrocheur, une capacité à attaquer sur toute la largeur du terrain, à traverser les défenses désorganisées et à transformer en or les ballons de récupérations, les Gallois font peur. Face à eux, les Bleus vont en tout cas se frotter à une opposition d'un tout autre style que celle que le XV de la Rose leur a servi au tour précédent. En outre, la titularisation de James Hook à l'ouverture, à la place de Rhys Priestland, n'est pas une bonne nouvelle.

Les Tricolores, plus expérimentés que leurs jeunes adversaires samedi, ont paru reprendre confiance après avoir sorti leur bête noire, l'Angleterre, en quarts de finale. Les hommes de Warren Gatland, de leur côté, sont sur un nuage depuis leur premier match contre l'Afrique du Sud. Battus d'un souffle par les Springboks (16-17), dans une rencontre qu'ils auraient tout aussi bien pu remporter, ils ont ensuite connu un cheminement sans faute, en s'appuyant sur un jeu spectaculaire et efficace.

Les Français, même si les bookmakers britanniques les donnent perdants, sont favoris. Le pays de Galles est un adversaire qui réussi bien aux Français. L’équipe de Marc Lièvremont reste sur trois victoires consécutives. De plus, le style de jeu des Diables rouges réussit plutôt bien aux Bleus. Les affrontements entre Gallois et Français sont souvent l’occasion de matchs spectaculaires.

Il y a quelques heures, l'Eden Park a eu le droit à une averse mais le ciel est dégagé désormais sur Auckland.

Les buteurs français sont déjà sur la pelouse pour prendre leurs marques.