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Coupe du monde de rugby 2023 - Un carton face à la Namibie ou des doutes pour le XV de France d'Antoine Dupont

Simon Farvacque

Mis à jour 21/09/2023 à 19:47 GMT+2

Un brouillon mais pas deux. Le XV de France se doit de décrocher un succès plus probant que face à l'Uruguay, jeudi à Marseille contre la Namibie (21h). Cette fois, les cadres des Bleus seront sur la pelouse. Il en va de leur dynamique collective, au moins autant que de la lutte à distance qu'ils mènent face à l'Irlande, l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande, autres favoris de la Coupe du monde.

Le débat des Finisseurs : L'agacement de Galthié à l'entraînement cache-t-il une grande nervosité ?

"C'est assez simple : l'Irlande gagne ses matches, l'Afrique du Sud aussi et nous aussi." Raphaël Ibañez n'a semblé irrité qu'à une seule reprise, mercredi en conférence de presse. Quand il a été question de comparer les performances de "ses" Bleus à celles de leurs rivaux désignés pour le sacre. Si cette lutte à distance occupe nos esprits - à juste titre ou non d'ailleurs - c'est parce que le bilan de deux victoires en deux rencontres du XV de France pâtit du brouillon de Pierre-Mauroy.
Jeudi dernier, l'Uruguay a malmené la sélection tricolore dans des proportions surprenantes. Fabien Galthié avait fait tourner, certes. Ses joueurs ont promis qu'on ne les y reprendrait plus, certes. Les Uruguayens ont encore prouvé leur valeur face à l'Italie, certes… Mais alors que le XV du Trèfle et les Springboks ont maltraité la Roumanie (battue 82-8 puis 76-0), la Nouvelle-Zélande roulant sur la Namibie (71-3), les Bleus ont péniblement évité un gadin monumental (27-12).
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A-t-on sous-estimé l'Uruguay ?

Ce jeu dont ils ne veulent pas

Toujours est-il que la seule confrontation entre favoris de cette Coupe du monde a tourné à l'avantage du XV de France, victorieux face aux All Blacks en match d'ouverture. Pour cette rencontre, l'encadrement des Bleus avait sorti ses habits de lumière, à savoir ses joueurs majeurs. D'Antoine Dupont à Gaël Fickou, en passant par les revenants Cyril Baille et Jonathan Danty, ils seront presque tous là jeudi, pour arrêter de se faire enquiquiner par le jeu des comparaisons.
Matthieu Jalibert l'a dit lundi : le but n'est pas d'infliger une fessée encore plus cinglante aux Namibiens. Charles Ollivon l'a imité mercredi, en ne faisant pas d'un carton une obsession. Dans la lignée du "pas là pour faire des démonstrations" de Galthié, le message est clair et politiquement correct. Mais il n'est pas seulement question de montrer les muscles pour mettre en sourdine les interrogations des médias, du public ou de quiconque d'extérieur au groupe.
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Nouvelles d'Alldritt et skills de Mauvaka : les dernières infos auprès des Bleus

Intrinsèquement important

Nonobstant les certitudes acquises depuis quatre ans, cette équipe se doit de cultiver ses repères communs, au cœur de ce drôle de mois, où chaque élément clef est tenu de garder le rythme, voire de le retrouver. Entre le lancement réussi de leur Coupe du monde (8 septembre) et un France-Italie durant lequel la qualification pour les quarts de finale sera sans doute en jeu (6 octobre), les Bleus n'ont déjà plus qu'une opportunité de se tester à balles réelles.
La connexion Dupont-Jalibert, la complémentarité entre Cameron Woki et Thibaud Flament, la montée en régime d'Anthony Jelonch… de cette somme d'enjeux doit naître une performance aboutie dont les Namibiens feront brutalement les frais, jeudi à Marseille (21h00). Dans le cas contraire, des doutes pointeront le bout de leur nez, au sein même de l'effectif, et ce indépendamment du résultat d'un Irlande - Afrique du Sud de gala, samedi au Stade de France.
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