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Champions Cup - Eliminée d'un point par les Harlequins (41-42), l'UBB a payé son début de match cauchemardesque

Paul Citron

Publié 13/04/2024 à 20:14 GMT+2

Les Bordelais seront inconsolables, samedi soir, parce qu'ils savent très bien que le dernier carré de la Champions Cup était à leur portée. Eliminés par les Harlequins de Marcus Smith à Chaban-Delmas (41-42), ils ont payé au prix fort un début de match complètement manqué, même si la dernière transformation ratée par Maxime Lucu aurait pu tout changer.

Mateo Garcia a plombé les siens en première période face aux Harlequins, le 13 avril 2024.

Crédit: Getty Images

Oui, Maxime Lucu a eu l'opportunité de faire basculer Chaban-Delmas dans l'euphorie à la 78e minute. Et oui, il n'en a pas profité, envoyant sa transformation à droite des poteaux, malgré les efforts de Madosh Tambwe pour lui faciliter la tâche en se rapprochant le plus possible du centre de l'en-but. Mais samedi soir, les remords de l'UBB ne se fixeront pas sur son capitaine, qui a montré la voie toute la rencontre malgré la cruelle défaite face aux Harlequins (41-42) ; plutôt sur leur début de match cauchemardesque.
"C'est dur. On mettait beaucoup d'espoir sur ce match, je pense qu'on l'avait bien préparé, s'est désespéré Maxime Lamothe après la rencontre au micro de France 2, les yeux dans le vague. Malheureusement, on n'est pas sorti des vestiaires." Le talonneur bordelais n'avait pas oublié les 10 premières minutes de ce quart de finale de Champions Cup, celles que son équipe aurait pu reléguer aux oubliettes à 1 minuscule point près, mais qui ont rejailli comme une évidence au moment de dresser le terrible bilan.
Un match sur deux, on ne joue pas à notre meilleur niveau
Dès les premiers instants du match, l'Anglais Lewis Cunningham-South a multiplié les avancées ballon en main pour les Quins, donnant le ton de ce qui allait être une inénarrable rencontre face à une défense bordelaise au ralenti. Son numéro 9 Will Porter a donc foncé dans l'en-but au bout de la 3e minute. Une piqûre qui n'a pas suffi aux Girondins, très brouillons dans leurs lancements de jeu. Il en a fallu une seconde, à la 9e minute, lorsque Matéo Garcia s'est sacrifié en coupant une passe anglaise qui aurait pour sûr mené à un nouvel essai. Vain sacrifice : carton jaune pour l'ouvreur, qui n'a jamais plus sorti la tête de l'eau dans la rencontre, et essai de pénalité. 0-14, à 14 contre 15 après 10 minutes de jeu.
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Oscar Beard défie Mateo Garcia pendant UBB-Harlequins, le 13 avril 2024.

Crédit: Getty Images

A partir de là, la magie a pris, pourtant. Maxime Lucu a sonné la révolte, Romain Buros et Louis Bielle-Biarrey ont couru dans tous les sens et surtout dans l'en-but anglais, et l'UBB a grappillé point par point. Jusqu'à même passer devant une première fois à 10 minutes du terme, avant d'échouer devant un public rendu aphone. "Il nous a manqué de bien rentrer dans le match. C'est ce qui nous met dans le dur, on a couru après le score tout le match, a déploré Romain Buros devant beIN Sports. C'est bien qu'on ait réussi à revenir, mais malheureusement, on échoue à un point, et c'est dur."
Coutumière du fait depuis le début de la saison, l'Union a offert un vibrant spectacle, grâce à une attaque toujours aussi incisive. Mais elle a payé au prix fort les erreurs qui collent encore à son jeu, et qui l'empêchent de gravir un nouvel échelon. "Yannick (Bru, coach de l'UBB, ndlr) l'avait prédit : un match sur deux, on ne joue pas à notre meilleur niveau, pestait Ugo Boniface. Il y a eu une belle réaction, mais ça ne suffit pas dans les matches comme ça." Lui et son équipe s'en souviendront longtemps.
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