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Rugby - Quand la FFR réclame des compensations liées aux travaux au Stade de France en oubliant un contrat

Paul Citron

Mis à jour 13/04/2023 à 18:04 GMT+2

FFR - Selon les informations de l'Equipe, la Fédération française de rugby aurait dans l'idée de réclamer des compensations financières pour pallier le manque à gagner lié aux travaux au Stade de France en vue des Jeux Olympiques de Paris, pendant le 6 Nations 2024. Sauf qu'un contrat signé en 2018 aurait déjà acté l'impossibilité pour la FFR de faire une telle demande.

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Selon L'Equipe ce jeudi, la FFR voudrait réclamer des compensations financières auprès du consortium d'exploitation du Stade de France, en vue des travaux pour les Jeux Olympiques de Paris qui vont empêcher les Bleus de recevoir leurs 3 rencontres du 6 Nations 2024 dans leur antre dionysien.
Le manque à gagner pourrait être évalué entre 7 et 8 millions d'euros au total. Une somme qui a poussé Alexandre Martinez, président par intérim de la FFR, à confier à L'Equipe qu'il comptait négocier avec les parties liées à l'exploitation de l'enceinte. "Il est bien évident que nous comptons négocier au bénéfice de la FFR auprès des différents acteurs concernés, aurait ainsi déclaré Martinez aux journalistes du quotidien. La FFR avait la volonté (et l'obligation contractuelle) d'organiser ces événements au Stade de France, elle est donc contrainte à cette situation et estime devoir être entendue."

Un contrat signé en 2018 oublié

Sauf que L'Equipe dévoile qu'un contrat, signé en 2018 par la FFR (et à l'époque par Bernard Laporte) avec le président du consortium mettant à disposition le Stade de France, Pierre Coppey, avait déjà réglé la question.
"En raison des Jeux de Paris 2024, il est convenu entre les parties que le Stade de France peut être indisponible sur une période, non définie au jour de la signature de ce contrat, au cours de l'année 2024, ce que la FFR reconnaît et accepte, indiquerait ainsi le contrat. (...) Dans une telle hypothèse, le nombre minimum de 36 matches que la FFR s'engage à organiser au Stade de France entre le 1er juillet 2018 et le 30 juin 2025 serait diminué du nombre de matches n'ayant pu être organisés en raison de l'indisponibilité liée à la tenue des JO, et ce sans indemnités de part et d'autre."
La demande d'indemnités de la FFR pourrait donc pâtir de ce contrat, avec lequel Alexandre Martinez aurait omis de mentionner. Difficile d'imaginer que le COJO ou l'Etat n'accèdent à ces demandes, rapporte L'Equipe.
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