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France - Ecosse, le coup d'envoi de la dernière ligne droite avant la Coupe du monde de rugby 2023

Simon Farvacque

Mis à jour 12/08/2023 à 18:16 GMT+2

Les choses sérieuses commencent. Pour leur deuxième match de préparation à la Coupe du monde (8 septembre - 28 octobre), les Bleus sont de retour en France et ils se présentent dans leur plus bel apparat, ou presque, samedi face à l'Ecosse à Saint-Etienne (21h05). Antoine Dupont et les siens ont trois rencontres pour monter en puissance, avant un Mondial qu'ils aborderont en favoris, à domicile.

Lafond prévient l'Ecosse : "La revanche va être cinglante, 35 points, une boucherie"

Un parfum de Coupe du monde flotte dans l'air. Il est encore diffus, on vous l'accorde, mais ce samedi marque l'entrée du XV de France dans la dernière ligne droite de sa préparation. Au bout ? "Son" Mondial, du 8 septembre au 28 octobre. Il y a une semaine, ce sont des Bleus remaniés qui ont bataillé en Ecosse, s'inclinant 25-21. La revanche se tient dans l'Hexagone – à Saint-Etienne, à partir de 21h05 – et avec les cadres tricolores sur le pré. Une double nuance qui nous transporte à l'orée du grand événement.
Dans moins d'un mois, Antoine Dupont, Charles Ollivon ou autre Damian Penaud vivront le grand frisson, au Stade de France, pour le match d'ouverture face à la Nouvelle-Zélande. Ils partagent avec les All Blacks, l'Irlande et l'Afrique du Sud le costume de favori. Le rugby français, moribond il y a encore quelques années, vit sous leur impulsion un redressement spectaculaire qui pourrait devenir emballant, voire soulever tout un peuple, cet automne. Pas besoin de taper du poing sur la table dès samedi pour cela.
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Trois matches pour booster l'engouement

Mais le renouveau bleu est fait d'une exigence incompatible avec un double revers face aux Ecossais. D'autant plus que Fabien Galthié et son staff, sans présenter les choses ainsi, alignent donc un XV de départ qui a presque des airs d'équipe-type. Dans ce contexte, une victoire et une prestation pleine sont attendues. "Une boucherie", prédit même notre consultant Jean-Baptiste Lafond, pour qui "tout autre chose qu'un titre (mondial) serait un couac", pour cette escouade en quête d'un premier sacre planétaire.
L'ambition, certes affichée de manière moins prétentieuse, est assumée par les Bleus, qui promettaient péniblement de ne pas trop se projeter sur le Mondial, lors du dernier Tournoi. Cette fois, ils y sont, aux portes de leur dessein ultime. Il leur reste trois matches – l'Ecosse ce samedi, les Fidji le 29 août à Nantes puis l'Australie le 27 au Stade de France – pour peaufiner leur rugby et faire croître l'essor populaire. Sans avoir l'esprit pollué par la crainte de ne pas être de l'aventure, pour la plupart des joueurs en action à Geoffroy-Guichard.
Quelques exceptions subsistent. Cameron Woki et Dorian Aldegheri ont un statut à consolider, voire l'opportunité de grimper dans la hiérarchie. Paul Boudehent (titulaire), Louis Bielle-Biarrey et la doublette du MHR Bastien Chalureau - Florian Verhaeghe (remplaçants) ont des points à marquer pour être de la liste des 33 sélectionnés, qui sera annoncée le 21 août. Eux risquent d'avoir cette date en tête, mais nous, c'est en pensant au 8 septembre que l'on trépigne et à samedi soir que l'on salive. C'est parti.
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