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Top 14 - Stade rochelais : Victor Vito, un double champion du monde déjà exemplaire

ParAFP

Publié 27/10/2016 à 14:52 GMT+2

TOP 14 - Tête d'affiche du recrutement rochelais de l'été, le troisième ligne néo-zélandais Victor Vito, double champion du monde, n'est pas venu en France à 29 ans pour souffler mais bel et bien pour faire grandir la bonne surprise de ce début de saison.

Victor Vito (La Rochelle)

Crédit: Icon Sport

A l'instar de ses coéquipiers trois-quarts de poche jouant désormais les yeux dans les yeux avec les ténors du Top 14 après une saison délicate, Vito s'est adapté à vitesse grand V à son nouvel univers. Mieux, l'ancien des Hurricanes, vainqueur du Super Rugby en août dernier, capé 33 fois avec les All Blacks, a imposé sa griffe.
Au quotidien, il nous montre qu'il est un champion du monde, admire son manager Patrice Collazo. Champion du monde sur le terrain, c'est une chose. Il faut aussi l'être dans l'attitude et Victor l'est, à l'entraînement, dans le vestiaire, auprès des joueurs. Il les pousse à se mettre à son niveau.
La greffe a pris au delà des espérances maritimes car l'homme est prêt à jouer n'importe quel rôle, par exemple celui de porteur d'eau la semaine dernière en Challenge Cup lors de la réception de Bayonne (51-24) alors qu'il s'était échauffé avec le groupe.
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Victor Vito (La Rochelle) - 10 septembre 2016

Crédit: Icon Sport

La Rochelle, où est né fin septembre son deuxième enfant, Vito l'a choisie en accord avec sa femme Amber, avec qui il s'est passionné pour la cuisine, en raison de son cadre littoral, proche de celui de sa ville de toujours, Wellington.
Depuis son arrivée, il nage donc dans le bonheur dans ce petit coin parfaitement présenté par son compatriote Jason Eaton (34 ans, 15 sélections), deuxième ligne au club depuis 2014 et pas étranger à sa venue.
La ville entière est derrière l'équipe
Jason m'avait fait une très bonne description du club, raconte Vito. Je ne voulais pas venir dans un club habitué à jouer les phases finales. Je cherchais un projet intéressant où il était question de construire quelque chose, comme j'ai pu le faire avec les Hurricanes.
Ce quelque chose en question, il le vit au rythme des performances des Jaune et Noir, dauphins de Clermont à la fois surprenants et conquérants, n'hésitant pas à monter au créneau comme ce fût le cas après le nul concédé à domicile contre Toulon (17-17). Les gars sont un peu abattus mais ils doivent être fiers car Toulon est une grande équipe, disait-il en zone mixte.
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Victor Vito (La Rochelle)

Crédit: Icon Sport

Cette attitude engagée, cet allant, il le véhicule depuis son arrivée, d'abord comme spectateur lors du nul de la première journée contre Clermont (30-30), puis à Grenoble avec une victoire annonciatrice (19-22) en se rongeant les ongles sur le banc, avant quatre titularisations appréciées les week-ends suivants.
Le Top 14 est une grande compétition, pas seulement en raison de la qualité des oppositions et des joueurs qui y évoluent, estime-t-il. Les équipes n'ont pas peur de jouer et produisent un rugby excitant. C'est aussi une grosse bataille sur les rucks, on n'a pas ça en Nouvelle-Zélande.
Quant à l'ambiance de Marcel-Deflandre, narrée également par Eaton, et la place qu'occupe le Stade rochelais dans la vie de la cité maritime, Vito est formel : C'est un soutien incroyable, la ville entière est derrière l'équipe. Je veux faire mon maximum pour finir avec les gars dans le Top 6.
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