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Top 14 - "On peut encore remonter" : le dernier espoir pour Brive

Anthony Tallieu

Mis à jour 22/04/2023 à 15:56 GMT+2

TOP 14 – Bon dernier, le CA Brive joue quasiment sa dernière carte samedi contre Pau (17h) pour espérer se sauver en Top 14. Si la douzième place, distante de quatorze points et occupée par cette même Section paloise, semble trop éloignée, un succès face aux Béarnais peut encore raviver la flamme et mettre la pression à Perpignan, treizième.

La fenêtre de tir est de plus en plus restreinte pour Brive dans l'optique du maintien

Crédit: Getty Images

Il ne fait pas de mystère que la dernière défaite des Brivistes à domicile contre le Stade français (17-27) – leur huitième d'affilée toutes compétitions confondues – a fait office de coup de massue en Corrèze. Le maigre point de bonus défensif arraché en fin de partie n'a en rien compensé ces quatorze points d'avance au bout de vingt minutes de jeu, consumés en l'espace de dix minutes et balayé par la suite.
À quatre journées de la fin et un gouffre de 14 points à rattraper sur Pau - sur les 20 encore en jeu - le maintien direct n'est plus un sujet, quand bien même Brive reçoit la Section samedi et peut revenir dans le meilleur des cas à 9 points de son adversaire du jour.
Reste alors ce barrage de fin de saison, encore en ligne de mire malgré un écart de 8 longueurs à combler avec la treizième place. C'est à la fois énorme et pas si insurmontable qu'on veut bien l'entendre en première lecture, le rythme dans cette région du classement étant proche du surplace. Auteur de l'essai du bonus défensif contre les Soldats roses, le jeune demi de mêlée Mathis Ferté (19 ans) s'est voulu encore positif cette semaine en conférence de presse.
"On n'a rien à perdre ! Rien n'est joué encore, la saison n'est pas encore terminée, on peut encore remonter. On dit le moins souvent possible le mot descente, on se dit qu'on joue le maintien. On fait en tout cas en sorte de ne pas baisser la tête et de garder le sourire".
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"Wilkinson, Giteau, Botha, Van Niekerk... Imaginez si on les avait fait jouer dans la même équipe"

Ce que j'ai besoin de voir dans leurs yeux, c'est l'envie d'y croire
Un sourire que n'a en revanche pas arboré depuis un moment son entraîneur Patrice Collazo. Arrivé en grandes pompes fin décembre et présenté très vite comme l'étincelle dont avait besoin les Coujoux, l'ancien coach du RCT a, depuis, pris la mesure de l'écart qui sépare son équipe des autres écuries du Top 14. Lucide sur la situation, il assure en revanche mener la chasse à la résignation.
"Les joueurs décident de beaucoup de choses, ce sont eux qui sont sur le terrain. Ce que j'ai besoin de voir dans leurs yeux, c'est l'envie d'y croire et d'avancer. On sait que sur certains faits de jeu, l'équipe peut être dans le dur mentalement. Ce n'est pas un problème d'énergie ou de plan de jeu. J'aimerais qu'on se batte contre l'adversaire et qu'on arrête de se battre contre nous-mêmes, ce qu'on fait beaucoup. C'est l'histoire de la saison".
Le temps semble infiniment limité pour en changer le cours même si la magie des chiffres fait que le CABCL peut aussi bien se retrouver à 3 points de Perpignan et 9 de Pau que mathématiquement trop loin de la douzième place et à 13 longueurs de l'USAP au soir de cette vingt-troisième journée.
C'est à un ancien élu de Corrèze devenu plus tard président de la République qu'on doit la phrase : "Le changement, c'est maintenant". Samedi contre Pau, les Coujoux n'auront d'autre choix que de se l'approprier, sans quoi il sera bien compliqué pour Patrice Collazo de trouver encore ce qu'il cherche dans le regard de ses joueurs.
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