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Top 14 (22e journée) - Le Stade Toulousain domine le Racing 92

Nathan Crinquette

Mis à jour 27/04/2024 à 17:26 GMT+2

Une semaine avant sa demi-finale de Champions Cup face aux Harlequins, Toulouse s'est imposé contre le Racing 92 (33-12), ce samedi lors de la 22e journée de Top 14. D'abord gêné en première mi-temps dans un match perturbé par le vent, le Stade Toulousain a haussé le ton après la pause. Les Rouge et Noir conservent leur deuxième place et mettent la pression sur le Stade Français.

La joie des Toulousains face au Racing 92, samedi 27 avril 2024. / Top 14

Crédit: Getty Images

Toulouse se donne de l'air face au Racing. Lors de ce choc en ouverture de la 22e journée de Top 14, le Stade Toulousain a bravé le vent pour renverser une équipe accrocheuse du Racing 92 (32-12). D'abord bien gênés en première mi-temps, les joueurs d'Ugo Mola ont su faire la différence grâce à leur ligne de trois-quart au retour des vestiaires. Les Rouge et Noir conservent leur deuxième place et mettent la pression sur le Stade Français, alors que le Racing 92 est désormais à la portée de Toulon, Bordeaux et La Rochelle.
Trois semaines après leur quart de finale de Champions Cup, remporté par les Toulousains, le Racing 92 est arrivé à Ernest-Wallon avec énormément d'ambition. Au classement, une victoire bonifiée leur permettait de voler la deuxième place de leur adversaire du jour. Pourtant, les Ciel et Blanc ont bien failli se faire surprendre dès l'entame, avec un essai de Julien Marchand finalement annulé pour une faute de Dorian Aldegheri. Cette première situation a pu être trouvée grâce à l'aide du vent, acteur majeur de cette rencontre, et dans le dos des Toulousains en première période.

Le Racing a fini par craquer

Les puissantes bourrasques ont largement perturbé le jeu au pied des Franciliens, qui ont été forcé de défendre pendant quasiment l'intégralité de la première période. Et cette défense a été très bonne, causant un grand manque d'efficacité dans le camp haut-garonnais. Les hommes d'Ugo Mola n'ont pas su convertir leurs occasions et ont fini par le payer. Sur une passe magique de Nolan Le Garrec, Kitione Kamikamica a pu inscrire un essai surprise étant donné la physionomie de la première mi-temps (11e).
Mais les Toulousains n'ont pas lâché, et ont surtout conservé une grande régularité dans leur solidité défensive, à l'image d'un Emmanuel Meafou surmotivé au plaquage ce samedi. Si elle a mis du temps à se mettre en route, la machine offensive toulousaine a fini par rouler sur la défense adverse. Bien aidés par leurs avants ce samedi, dominateurs sur les mêlées, les Stadistes ont su inscrire un essai juste avant la pause par l'intermédiaire de Blair Kinghorn (39e). En revenant des vestiaires, et malgré un vent de face, les joueurs d'Ugo Mola ont poursuivi sur leur lancée, avec deux essais coup sur coup d'Antoine Dupont (48e) et de Santiago Chocobares (51e). Le jeune Mathis Castro-Ferreira a couronné le tout de son propre essai pour conclure une action sublime de 80 mètres menée par son équipe (64e).

Un mistral gagnant pour les Toulousains

Maladroits tout le long du match, les Ciel et Blanc n'ont alors pas su répondre offensivement, se heurtant systématiquement à la défense inamovible du Stade toulousain. Pourtant, Henry Arundell a privé les Toulousains de leur bonus offensif avec un essai discutable en sortie de mêlée, juste avant la fin du match (79e). Finalement, ce succès permet aux Rouge et Noir d'aborder la demi-finale cruciale face aux Harlequins, qui aura lieu le week-end prochain, avec le vent dans le dos.
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