Top 14 : Toulon fait chuter Toulouse malgré une infériorité numérique

La finale du Top 14 se jouera au Stade Vélodrome de Marseille. Dans l’enceinte de l’OM, Toulon a montré qu’on pourra probablement compter sur lui au moins pour les phases finales. En battant Toulouse (20-19), le RCT a signé un 3e succès consécutif et se rapproche du podium. Surtout que les hommes de Pierre Mignoni s’en sont sortis même à 14 contre 15 pendant plus d’une période.

Pour cette affiche de gala, les Varois avaient sorti l’artillerie lourde. De quoi contraster avec une équipe toulousaine totalement remaniée (aucun joueur présent n’avait participé à la victoire en Champions Cup le week-end dernier). Et pourtant il y avait de l’envie au rendez-vous avec début de partie très rythmé avec deux équipes joueuses. Dans un match où les défenses se sont longtemps (presque toujours) neutralisées, Lucas Tauzin en bout de ligne (9e) et Leicester Fainga’anuku dans le même style (15e) ont trouvé la faille pour se tenir tête dans le premier acte.

Le centre néo-zélandais du RCT y est même allé de son doublé avec un appel à hauteur et une percée tranchante pour casser deux plaquages et filer dans l’en-but (58e). De quoi remettre les Toulonnais à l’abri et dans l’avancée après le carton rouge reçu par Brian Alainu’uese sur un plaquage à l’épaule et sur la tête de Mathis Castro-Ferreira.

Même en infériorité numérique, les Varois n’ont cessé d’être féroces au sol pour bousculer un pack toulousain trop souvent en retard. L’entrée des cadres comme Emmanuel Meafou, Alexandre Roumat et autre Jack Willis n’a pas apporté l’énergie suffisante sauf sur l’essai de Joel Merkler (75e) sur un groupé-pénétrant d’école. Il aurait pu être décisif si Thomas Ramos avait réussi la transformation. Mais pour la première fois cette saison, le buteur du XV de France s’est manqué 3 fois face aux perches sous une bronca rare. Dans le temple du football, l’arrière occitan a multiplié également les erreurs dans le jeu au pied d’occupation. Des détails pas si petits qui coûtent au bout.