L'UBB est "déçu(e) mais pas dévasté(e)" après la finale du Top 14 perdu 39-33 après prolongation face à Toulouse : "Il y a aussi beaucoup de fierté"

Le Stade toulousain reste la référence en France. Mais l'UBB, après avoir été laminée en 2024, l'a challengé jusqu'au bout, ce samedi au Stade de France (39-33, après prolongation). Cette finale du Top 14 inspire de la fierté à Yannick Bru et Maxime Lucu. Comment faire mieux ? "On n'a pas réussi à tuer le match, sur des petits rebonds", déplore le n°9, alors que son coach pointe l'indiscipline.

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Video credit: Eurosport

Deux nuances de déception. L'an passé, l'UBB a vécu une humiliation (59-3), en finale du Top 14. Cette année, elle y a découvert la frustration de flirter avec le sacre. Battus 39-33 après prolongation par les désormais triples champions en titre toulousains, les Girondins ne se sont pas écroulés face aux micros, samedi au Stade de France.
"Cela a été une finale épuisante, une fin de saison épuisante. On est déçu, très déçu, mais on n'est pas dévasté pour autant, a déclaré Yannick Bru en zone mixte. On a un petit peu raté nos trente premières minutes (...) On a concédé trop de pénalités (17 à 8, ndlr), deux cartons jaunes également (contre 0). Bravo à Toulouse, qui mérite d'être sacré champion."
avoir réussi à amener Toulouse dans ses retranchements
L'entraîneur de Bordeaux Bègles, lauréat de la Champions Cup, se dit "fier de la saison, du rendu, du caractère montré. Ça n'a pas été suffisant. Le premier de la saison régulière s'est imposé, il y a une forme de logique." Son capitaine, Maxime Lucu, abonde : "Il y a aussi beaucoup de fierté d'avoir réalisé un match comme ça en finale, d'avoir réussi à amener Toulouse dans ses retranchements (sic), d'avoir rivalisé avec cette équipe qui domine le championnat depuis des années."
"Ils ont encore battu tous les records cette année, de défense, d'attaque, (891 inscrits en phase régulière, ndlr), de tout, insiste Lucu, au sujet de Toulousains qui avaient cependant perdu lors de leurs trois confrontations face aux Bordelo-Béglais cette saison, avant de gagner celle qui compte par-dessus tout. "Ils n'arrivent pas en finale en se disant victime", salue le demi de mêlée de 32 ans, dont le club n'a jamais soulevé le bouclier de Brennus.
Le faire-valoir du 28 juin 2024 a regardé droit dans les yeux son bourreau, le 28 juin 2025, grâce notamment à Lucu, auteur de la pénalité de l'égalisation à la fin du temps réglementaire. La gloire était si proche... "C'est un match qui a été émotionnellement, mentalement, très dur, admet-il. Parfois, (les joueurs de Toulouse) mettaient le genou à terre et on n'a pas réussi à tuer le match, sur des petits rebonds." Il y a 365 jours de cela, parler de détails pour expliquer l'échec de l'UBB aurait été grotesque. Ce n'est plus le cas. C'est déjà ça.
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Thomas Ramos et les Toulousains soulèvent le bouclier de Brennus de champion de Top 14

Crédit: Getty Images


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