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Bormio - "Très content de ne plus jamais revenir" : Clarey et les Bleus ont vécu l’enfer sur la Stelvio

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 28/12/2022 à 19:13 GMT+1

BORMIO – Sur une piste qui ne lui sourit décidément pas, Johan Clarey a connu une première désillusion en descente cette saison en sortant sur la Stelvio. Une chute sans gravité mais qui marque la fin de la relation entre le Français et Bormio. Et il n’est pas fâché de ne plus avoir à y revenir.

Clarey victime du Stelvio : sa chute (sans gravité) dans la descente

Les pistes mythiques ne peuvent pas toutes lui réussir. S’il est un incroyable spécialiste de Kitzbühel (10 tops 5, quatre podiums), Johan Clarey n’a en revanche jamais connu la même réussite à Bormio. Les deux pistes sont bien différentes, la neige aussi et force est de constater que le Tignard n’y a jamais brillé.
Il n’a jamais fait mieux que 5e (2012), un jour où les quatre premiers s’étaient tenus en deux centièmes. Autant dire une sacrée exception. Et si 2022 en aura été une, malheureusement pour le skieur de 41 ans, c’était dans le mauvais sens après son premier abandon sur la Stelvio depuis 2007.
Je ne me suis pas fait mal, c'est le principal
Les Français ont de toute manière tous vécu un enfer. Ils n’ont pas été surpris, ils s’y attendaient. "Ça fait partie des Bormio très difficiles, expliquait Adrien Théaux, meilleur Tricolore (14e) du jour, pour SkiChrono. Mardi, on se rappelait de 2018 quand c'était ‘glace glace’. Ce matin, quand on est arrivé et qu’on a vu que ça brillait, on s'est dit que ça allait être compliqué". Et ça n’a pas manqué. Surtout pour Johan Clarey. " Quel calvaire... Je ne sais pas si les gens se rendent compte de ce que l'on a vécu skis aux pieds ce matin sur cette Stelvio. Grosse pensée pour nos blessés", a-t-il ainsi écrit sur Twitter.
Troisième du classement de descente avant la course, le Tignard était pourtant parti sur des bases correctes, dans les temps pour jouer son meilleur résultat à Bormio. Et puis la chute est arrivée. "Je suis tombé sur l'intérieur, raconte le skieur de 41 ans pour SKiChrono. Mon ski a décroché un peu sur une plaque de verglas vu qu'il y en a partout. J'ai tapé un peu le coude dans un filet, j'aurai un peu mal demain, mais je ne me suis pas fait mal c'est le principal".

Et dire que le Super-G lui réussit encore moins que la descente…

Pour ce qui sera sa dernière saison, Clarey n’aura donc pas vu le bas de cette descente mythique qu’est Bormio. Mythique, oui, mais vraiment pas sa préférée. "Je ne me suis pas régalé, pas sûr que le spectateur non plus, assure t-il. On va essayer de se préparer correctement pour le super-G de demain, mais c'est dur de prendre du plaisir là. En tout cas, je suis très content de ne plus jamais revenir ici (rires)". Mais Johan Clarey devrait quand même y revenir une dernière fois à l’occasion du Super-G, jeudi.
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Un haut de feu, et Kriechmayr a filé vers la victoire : revivez sa descente

Une course qui lui a encore moins souri à Bormio que la descente (9e en 2018, 29e en 2020 et 17e en 2021) et une discipline dans laquelle il ne compte encore aucun top 15 cette saison (16e à Lake Louise, 43e à Beaver Creek). Mais avec le Tignard, on a appris à ne pas penser trop vite que c’était fini. Alors peut-être…
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