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Ganong a dompté la Kandahar et Jansrud, les Bleus impuissants

Alexandre Coiquil

Mis à jour 27/01/2017 à 19:25 GMT+1

GARMISCH - L'Américain Travis Ganong a remporté, vendredi, la descente de Garmisch devant Kjetil Jansrud (+0"38) et Peter Fill (+0"52). Perturbée par deux chutes sérieuses, dont celle du Français Valentin Giraud Moine, la course n'a pas été productive pour l'équipe de France, qui a seulement pu placer deux skieurs, Maxence Muzaton (16e) et Blaize Giezendanner (18e), dans le Top 20.

Travis Ganong lors de la descente de Garmisch

Crédit: AFP

Travis Ganong a sorti son épingle du jeu. Vainqueur de la première des deux descentes prévues à Garmisch-Partenkirchen ce week-end, l'Américain a surpris son monde vendredi en Allemagne en devançant les ténors de la spécialité. Le skieur de Team USA a dominé une course hâchée et marquée par deux grosses interruptions, dont celle qui a fait suite à la grosse chute du Français Valentin Giraud Moine.
Parti après la première interruption de course, consécutive à la lourde chute de son compatriote Steven Nyman, qui manquera la fin de saison suite à une blessure au genou, Ganong, excellent sur le bas du tracé et régulier de haut en bas, est allé ravir la victoire au Norvégien Kjetil Jansrud pour +0"38. Peter Fill a lui complété le podium à plus d'une demi-seconde (3e à +0"52). C'est le deuxième succès en carrière pour le skieur de Squaw Valley après la descente de Santa Caterina lors de la saison 2014/2015.

Muzaton premier de cordée, les Bleus n'ont pas pesé

L'équipe de France n'a pas été à la fête sur les skis vendredi. Guillermo Fayed, qui s'est blessé au genou droit, et David Poisson, sortis du tracé, n'ont pu terminer leur parcours. De leur côté, les cadres des Bleus, Adrien Théaux et Johan Clarey, ont terminé loin.
Auteur d'une énorme faute dans un dévers, Théaux a dû se contenter de la 24e place à +2"67 du vainqueur, Travis Ganong. Clarey a lui pris la 22e place à +2"56 de l'Américain. Les Français ont eu un peu de baume au cœur avec les bonnes prestations de Maxence Muzaton, meilleur tricolore avec sa 16e place à +2"04, et Blaize Giezendanner (18e à +2"35).
Sur une piste inégale, piégeuse et très compliquée à aborder, les sorties et les frayeurs ont été nombreuses. A l'image d'Erik Guay qui s'est offert une chute digne de celle d'Hermann Maier, auteur d'un vol plané devenu légendaire lors des Jeux Olympiques de Nagano en 1998, sans toutefois en subir les conséquences sur le plan physique. Dans l'ensemble, cette première descente sur la Kandahar a eu un arrière-goût assez mauvais. Le plateau de la Coupe du monde va pourtant devoir remettre ça samedi.
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