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JO Sotchi 2014 : La Bête, Red Bull, Norvège, polyvalence et mauvais perdant, voici Alexis Pinturault

François-Xavier Rallet

Mis à jour 14/02/2014 à 08:23 GMT+1

Candidat au podium en super-combiné ce vendredi (12h30) Alexis Pinturault aurait très bien pu courir sous pavillon norvégien. Heureusement, la "Bête" a choisi la France. Voici cinq choses à savoir sur le musculeux skieur de Courchevel.

2014 Montage Pinturault 4/3

Crédit: Eurosport

Red Bull lui a donné des ailes

Juste avant le début de cette saison, Alexis Pinturault arborait encore Courchevel comme sponsor casque. Et puis Red Bull est entré dans la danse. Et le Français n’a pas été en mesure de refuser ce nouveau et alléchant contrat de sponsoring proposé par la marque autrichienne. "Ils m’ont contacté il y a un an et demi aux finales de Lenzerheide, explique-t-il. Je ne voulais pas être pénalisé en devant répondre à beaucoup de demandes mais ils m’ont rasssuré." Outre beaucoup d’argent (avec le même sponsor, Lindsey Vonn toucherait plus d’un million de dollars par an – lui touche beaucoup moins mais ça se compte en centaine de milliers d’euros) et un kiné à sa disposition si besoin, Red Bull lui offre d’autres avantages, et notamment d’avoir à disposition un centre d’entraînement ultramoderne : "Je peux tout faire dans leurs installations en Autriche. Si je veux, je peux faire des tests physiques. Pendant l’hiver, ils peuvent m’apporter un vrai soutien logistique. Par exemple, si je veux éviter un aller-retour en France entre deux compétitions, ils peuvent me trouver un logement en Autriche. C’est le top."
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2014 Alexis Pinturault Casque Red Bull

Crédit: Zoom

Il aurait pu représenter la Norvège

Supporters français, réjouissez-vous. A Sotchi, c’est à la France qu’Alexis Pinturault espère offrir des médailles. Pourtant, le skieur de Courchevel aurait très bien pu courir sous pavillon norvégien s’il en avait éprouvé l’envie. Par sa mère, Hege, Alexis possède la double nationalité. S’est-il déjà posé la question de courir aux côtés d’Aksel Lund Svindal et Kjetil Jansrud ? "Non, parce qu’avec la Fédération française, ça s’est toujours bien passé", sourit-il. L’homme est pourtant très attaché à cette seconde nation. Tellement qu’Aksel Lund Svindal, qui pose avec la maman d’Alexis ci-dessous, était même prêt à l’embrigader au sein de sa sélection. Une plaisanterie évidemment…
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Hege Pinturault Aksel Lund Svindal

Crédit: DR

Polyvalent à l'extrême

La première fois que Pinturault est monté sur une paire de ski, le jeune garçon venait de souffler sa deuxième bougie. Ce touche-à-tout adore le football et joue au golf dès qu’il a un peu de temps. Mais c’est sur les planches qu’il se sent le mieux. Et dans (presque) toutes les disciplines. A 22 ans, le Français compte 88 départs de Coupe du monde, pour six victoires et vingt podiums. Ses six succès, Pinturault les a obtenus dans quatre disciplines différents : en slalom (2), en super-combiné (2), en géant (1) et en city event (1). A noter aussi qu’il possède une deuxième place en Super-G, obtenue lors des finales de Schladming l’hiver dernier.
2014 JO Sotchi Infog Pinturault

Julien Lizeroux l'a surnommé "la Bête"

Et quand on voit la photo ci-dessous, on comprend mieux pourquoi. Ultra physique, le skieur de Courchevel est réputé pour être un monstre de puissance. L’été dernier, il n’a repris la musculation que mi-juin mais s’est vite remis dedans. La fonte et lui, ça fait un. "C’est un domaine où je peux encore me développer", juge-t-il pourtant. Même s’il avoue se sentir "plus fort que l’an passé". En début d’hiver, il s’était présenté avec deux kilos de plus pour le géant de Sölden. Qu’en pensez-vous, mesdames ?
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2014 Alexis Pinturault Muscle

Crédit: DR

Le plus mauvais perdant de la famille

Vous ne le verrez jamais balancer un bâton de rage au sortir d’un slalom raté. Ce n’est pas son genre. En revanche, Alexis Pinturault ne s’en cache pas : l’homme est mauvais perdant. Depuis toujours. Et selon lui, ce trait de caractère, il le doit à son père, Claude, ancien volleyeur de haut niveau et qui lui a inculqué un esprit de compétition et un souci de la perfection. "Je garde le souvenir de vacances en Norvège où il me défiait au foot, un contre un, a-t-il expliqué à Libération l’an dernier. Bien sûr, il me mettait des roustes et à chaque fois, je hurlais de rage, je me roulais pas terre. Limite caprice, mais je gardais quand même l’espoir de gagner un jour."
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