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De retour sur les skis, Valentin Giraud-Moine a retrouvé la Streif

ParAFP

Mis à jour 18/01/2018 à 21:55 GMT+1

Valentin Giraud-Moine s'est rappelé au bon souvenir de Kitzbuhel. Près d'un an après sa terrible blessure à Garmisch-Partenkirchen, le skieur français a profité du passage du cirque blanc sur la Streif où il avait brillé en 2017 pour se dégoudrir les spatules. Le descendeur reste tout de même loin d'un retour à la compétition.

Valentin Giraud Moine à Kitzbühel

Crédit: Getty Images

Le Français Valentin Giraud-Moine, blessé grièvement le 27 janvier 2017 en tombant dans la descente de Garmisch-Partenkirchen, six jours après avoir terminé deuxième de la descente phare de Kitzbühel, a rechaussé un an plus tard les skis "en touriste" sur la Streif.
"Pour voir les copains, pour voir la course, pour profiter du Kitz dont on n'a pas le temps de profiter en étant coureur, pour continuer un peu le physique avec Olivier Pédron (responsable de la réathlétisation, ndr). On joint l'utile à l'agréable", a expliqué le Haut-Alpin, victime de luxations aux deux genoux.
"J'en suis au même stade qu'il y a deux-trois mois, je peux skier tout à fait normalement, sans mettre trop d'intensité. Je continue à progresser sur mes amplitudes, la souplesse des genoux. J'espère me réentraîner dans les portes d'ici la fin de l'hiver", a ajouté Giraud-Moine, âgé de 26 ans.
La rapidité des secours avait permis d'éviter "toute lésion vasculaire et neurologique irrémédiable" et ainsi de "sauver" les deux jambes du skieur, avait expliqué la Fédération française de ski (FFS).
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Valentin Giraud-Moine à Kitzbühel

Crédit: AFP

"Ca a été un enchaînement (avec la blessure) qui a été très, très vite. Je n'ai pas eu trop le temps de profiter (du podium de Kitzbühel). Alors c'est sympa de venir ici, de voir la piste du bas. C'est impressionnant. Je garde un super souvenir. La bonne image, c'est quand on est tous sur le podium avec +Yo+ (Yohan Clarey, troisième) et toute l'équipe", a rappelé le skieur d'Orcières.
"On ne m'a pas volé cette joie. C'est le destin. On passe de la grande joie à la grande tristesse. J'ai l'impression que ce n'est pas si loin de moi", a conclu le descendeur tricolore.
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