Worley : "Solide"

T.W. : Ca fait du bien. C'était une course comme je les aime, difficile. Il fallait de l'engagement et skier juste. C'était super sympa ! Au départ, il y avait un peu de tension. Quand on est bien placée, on a envie de concrétiser. Je savais que Pierre-Yves (Albrieux, entraîneur de l'équipe de France) avait tracé quelque chose de bien tournant, de bien exigeant. Et la piste faisait que c'était plus exigeant. Il fallait juste être solide et assez relâchée. Ce n'était pas évident et je n'étais pas certaine d'arriver en bas, bien au contraire. Le podium à Lienz m'avait fait beaucoup de bien. Même si les entraînements se passent bien, le résultat en compétition nous rassure.

T.W. : Ca me permet d'avoir l'esprit libéré et de voir de nouvelles choses. En vitesse, c'est complètement nouveau, un stress différent au départ et un peu de peur aussi. Il faut arriver à surmonter ça. Il faut que je fasse attention à l'enchaînement, mais ça me plaît de faire plein de choses et je n'ai pas trop le temps de réfléchir.

T.W. : On sent qu'il y a beaucoup de filles qui jouent devant et qui sont capables à la fin de la saison d'avoir le maillot rouge. Il ne faudra rien lâcher jusqu'à la fin. Je n'ai pas encore skié en Coupe du monde sur deux des quatre dernières pistes de la saison (Soldeu a récupéré le géant annulé à Courchevel et deux slaloms géants seront organisés mi-février dans la station d'Andorre), mais je vois un peu comment elles sont. Ca m'a l'air d'être encore de belles pistes de géant. Il faudra réaliser son meilleur ski sur ces pistes-là.